Les victimes ont repris la parole. Par procuration. Au procès des attentats de janvier 2015, jeudi et vendredi, les avocats des parties civiles sont venus à la barre parler des blessés, des survivants, des proches des disparus, et des disparus eux-mêmes. Pour l’un d’eux, ces plaidoiries – soixante-quatorze avocats doivent plaider sur quatre jours –, figuraient une sorte de « cairn », ces pyramides de cailloux assemblées au bord des chemins. Cailloux pour les vivants et les morts mélangés, unis par le seul parcours des tueurs de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher.
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