Quelques jours après l'adoption du texte de loi El Khomri en commission des affaires sociales de l'Assemblée, le rapporteur du texte, le député PS Christophe Sirugue, explique les modifications apportées, répond au Medef comme aux syndicats qui y sont toujours opposés et assure aux députés qu'il reste des marges de manœuvre.
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Après la manifestation, la place du Capitole a enchaîné sa cinquième « Nuit debout ». Plusieurs centaines de personnes s'y trouvaient encore à minuit, pour une projection de Merci Patron !. Le mouvement peine cependant à s'élargir aux autres composantes du mouvement toulousain.
Cela a commencé sur le web, par la contestation de la loi El Khomri. Puis le mouvement s'est déplacé dans la rue, de manifestation en manifestation, de blocage de lycée en blocage d'université. Et à la toute fin du mois de mars, la « Nuit debout » a pris possession de la place de la République, à Paris.…
Place de la République à Paris, la « Nuit Debout » ne faiblit pas, mais peine à s'étendre. Même si personne ne sait sur quoi elle débouchera, tous ceux qui la traversent et qui l'animent semblent heureux d'avoir créé ce lieu unique d'échanges, de rencontres et de « manifestations sauvages ». Et ce malgré les débordements.
Samedi, le collectif « Ma Voix » a profité de la « Nuit Debout » pour tenter de rallier la population à sa cause, avec une proposition inédite et ambitieuse : présenter un candidat citoyen, tiré au sort parmi des volontaires, à l'élection des 22 et 29 mai prochains.
Sur la place de la République à Paris samedi soir, ils étaient plusieurs centaines à braver la pluie et à se rassembler, pour la dixième « Nuit debout » consécutive. Venus en famille, avec des amis, ou entre militants, ils disent tous leur envie de se battre, bien au-delà de la loi El Khomri, leur joie de se retrouver autour d'un ras-le-bol commun et de voir la société se mobiliser, enfin, après des mois d'apathie. Paroles de « Deboutistes ».
La manifestation nationale de ce samedi sur la loi El Khomri n'a pas été l'avalanche annoncée par les syndicats. Les organisations peinent à élargir le cercle des militants mobilisés depuis un mois. Mais le mouvement prend d'autres formes, plus ou moins dissonantes avec l'objectif initial du retrait de la loi sur le travail, comme la montée en puissance des Nuits debout un peu partout en France. Effet symptôme d'une mobilisation sociale inédite, à tous points de vue.
Ce samedi a eu lieu la sixième journée de mobilisations syndicales et de jeunesse contre la loi sur le travail, et bien au-delà. Si le nombre de marcheurs est en baisse – le ministère de l'intérieur annonce 120 000 personnes sur toute la France, la CGT a choisi de ne pas annoncer de chiffres –, la détermination reste grande. Un nouveau rassemblement se tiendra le 28 avril. Retrouvez notre récit des manifestations de l'après-midi.
Nouvelle journée de manifestations contre la loi sur le travail, ce samedi 9 avril. Ou alors le 40 mars, si la place de la République est encore occupée pour une nouvelle « Nuit debout ». Depuis neuf jours, ses initiateurs sont débordés de tous côtés par des volontaires parfois éloignés des cercles militants.