Selon le P.-D.G. d’Alstom, il n’y avait pas d’alternative à la cession pure et simple des activités d’énergie du groupe à GE. En quelques semaines, le ministre de l’économie a démontré le contraire. Même si elles sont complexes, ses solutions apportent de meilleures perspectives d’avenir pour le groupe industriel. L’État n’est pas toujours réduit à l’impuissance.
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Le nucléaire allemand n’est pas encore mort que déjà son enterrement se prépare et que ses exploitants se battent pour éviter de supporter une succession qui va coûter des milliards. Comment financer le démantèlement des centrales ? Et où enfouir « définitivement » les déchets radioactifs ? À Berlin, le débat sur l’héritage nucléaire est relancé.
L’horizon semblait se dégager sur le dossier Alstom. Vendredi, l’Élysée annonçait avoir choisi la candidature de General Electric, accompagnée d'un rachat par l'État des 20 % du capital d’Alstom détenus par Bouygues. Sauf que ce dernier exige 35 euros par action, alors que le gouvernement lui en propose 28. Bouygues va-t-il faire capoter l’accord qui permet à Alstom d’échapper au démantèlement ?
Le texte final de l’avant-projet de loi sur la transition énergétique ne correspond pas aux annonces faites la veille par Ségolène Royal. Il diffère aussi de la précédente version de travail, datée du 14 juin, sur des points pourtant importants, et mis en avant par la ministre dans sa communication. Analyse comparative.
L'Allemagne a engagé depuis plus de dix ans sa transition énergétique. Les factures des particuliers ont explosé, la consommation de charbon augmente. Mais les énergies renouvelables progressent fortement et le pays est en train de prendre une avance décisive dans les technologies vertes.
L’État a finalement décidé de renoncer à s’accorder le droit de fermer des réacteurs nucléaires pour mettre en œuvre sa politique énergétique. Du coup, la promesse de fermeture de la centrale de Fessenheim avant 2017 semble abandonnée. Pour quelles raisons la loi sur la transition énergétique est-elle en recul ? «Parce que nous ne sommes pas en Corée du Nord», répond le pouvoir.
Les Américains ne voulaient plus entendre parler d’Irak, ils se retrouvent avec une crise majeure sur les bras et la question de leur intervention est posée. Souhaitant s’investir au minimum, l’administration Obama pourrait opter pour une collaboration avec l’Iran. Explications et entretien avec un expert de l’Irak, Michael Knights, rattaché au Washington Institute For Near East.
À l’heure où les djihadistes d'EIIL avancent vers Bagdad, où Barack Obama dit n’exclure aucune option, il est une donnée essentielle à prendre en compte : l’Iran considère l’Irak comme relevant de sa sécurité nationale et n’acceptera pas l'installation à Bagdad d'un pouvoir qui lui serait défavorable.
Le projet de loi sur la transition énergétique est présenté le 18 juin, dans un paroxysme de tensions et d'incertitudes sur son contenu. En l’absence de mesures fiscales, en plein plan d’austérité et dans une ambiguïté maintenue sur le nucléaire, le projet s’annonce minimaliste. Certains points essentiels y sont néanmoins attendus.
Dès son arrivée à l’Élysée, François Hollande avait promis de réorienter l’Europe et de sortir du face-à-face avec Angela Merkel. Le bilan est très mitigé. Mais le chef de l’État a réussi à renouer avec un pays crucial, froissé par Nicolas Sarkozy : la Pologne. Il se rend de nouveau à Varsovie mercredi.