Emmanuel Macron a annoncé son intention de restaurer « l’esprit de la Légion d’honneur » en diminuant le nombre des récipiendaires. À Bercy, de hauts fonctionnaires estiment que le cas Pierre-Mathieu Duhamel, pressenti en juillet pour être élevé au grade de commandeur, permettra de jauger la sincérité présidentielle.
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Plus de trois ans d'enquête judiciaire, des dizaines de personnes interrogées, des témoins qui ont peur, d'autres en fuite, des expertises judiciaires d'une sophistication extrême… Mediapart publie, avec l'aimable autorisation des éditions Fayard, un chapitre du livre Avec les compliments du Guide consacré à l'incroyable saga de la “note Koussa”.
La note libyenne révélée par Mediapart en 2012, attestant d’une promesse de financement de la campagne de 2007, n’est ni un faux matériel ni un faux intellectuel, selon la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris. Cette décision judiciaire est une défaite pour l’ancien président de la République française.
Poursuivie pour complicité d'actes de torture après avoir vendu des outils de surveillance à la Libye de Kadhafi en 2006, Amesys avait officiellement disparu. Mais c'était pour mieux renaître sous la forme d'une entité bicéphale basée en France et à Dubaï, avec les mêmes activités. Le site Reflets entame la publication d'une série d'enquêtes sur les nouveaux clients et produits de ce poids lourd de la surveillance du Net, actif en Égypte, en Turquie, au Gabon, mais également en France.
L’Office anticorruption de la police judiciaire a signé, le 5 septembre 2017, un premier rapport accablant dans l’affaire des financements libyens de Nicolas Sarkozy. Éric Woerth, trésorier de 2007 et actuel président de la commission des finances de l'Assemblée nationale, est mis en cause. Les juges ont par ailleurs saisi plusieurs biens immobiliers de Claude Guéant.
Fabrice Arfi et Karl Laske ont rassemblé dans un livre six ans d’enquête sur l’affaire Sarkozy-Kadhafi. « L’histoire d’une haute trahison »: la corruption d’un clan politique français par une dictature étrangère. Retour sur une histoire hors normes. Jamais, dans la longue chronique des corruptions républicaines, nous n’avons contemplé un tableau aussi dévastateur.
Trois grands contrats d’armement français sont au cœur de vastes enquêtes anti-corruption de la justice. À chaque fois, c’est la vente de sous-marins sortis des chantiers navals qui est en cause. Brésil, Malaisie et Pakistan : ces pays dessinent le monde d’une menace pénale inédite pour l’appareil militaro-industriel français.
L'ancien premier ministre (1993-95) a été mis en examen pour « complicité d’abus de biens sociaux et recel » dans le volet financier de l'affaire Karachi, plus de vingt ans après les faits. Mediapart republie une enquête de 2012 sur le crépuscule de cette figure de la vie politique française, rattrapée par les ventes d'armes et l'argent sale.
L’enquête s’accélère. Éric Woerth, l’ancien trésorier de la campagne de 2007, a été entendu comme suspect par les enquêteurs et plusieurs secrétaires et responsables au QG de Nicolas Sarkozy ont été placés en garde à vue et perquisitionnés. Ils ont confirmé des rétributions en espèces et l’abondance de cash.
Sur Facebook, Doan Bui raconte le coup de fil qu’elle a reçu lundi matin de la part de… Jean-François Copé. L’homme politique souhaitait entrer en relation avec un enfant de 8 ans dont la journaliste de L’Obs venait de publier le portrait et qui avouait s’être pris de passion pour celui qui a fini dernier de la primaire de la droite et du centre.