Plusieurs entreprises utilisent les ordonnances de 2017 pour instituer un chantage à l’emploi : baisser les salaires ou accepter les licenciements. Le gouvernement s’en défend, mais c’est là la pierre angulaire de sa politique économique. Et c’est une logique dangereuse.
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Sur décision d’Emmanuel Macron, l’ex-ministre des finances et ex-commissaire européen va devenir premier président de la juridiction financière. Son rôle dans le scandale Cahuzac et l’affaire Kohler aurait pourtant pu le disqualifier pour occuper la fonction.
Craignant l’émergence d’une figure « antisystème », le président de la République tente de redorer son image en s’appuyant sur des personnalités plébiscitées par les réseaux sociaux. Créant de la confusion au plus haut niveau de l’État, cette stratégie légitime les discours extrêmes.
Face aux pénuries révélées par la crise du Covid-19, La France insoumise propose la création d’un établissement public qui gérerait les stocks et produirait les remèdes manquants. L’idée devait être soumise au vote le 4 juin. Mais LFI a décidé mardi de la retirer de l’ordre du jour, après qu'elle a été vidée de sa substance en commission.
Les chiffres d’avril sont cataclysmiques : 209 000 personnes de plus se sont inscrites à Pôle emploi en un mois, et le chômage n'a jamais été aussi haut en France. Désormais, le risque est que les destructions d’emplois conduisent à une crise durable.
Le déconfinement a naturellement engendré une amélioration de la conjoncture en France. Mais le retour à la normale n’est pas à l’ordre du jour et, désormais, le risque est que les destructions d’emplois attendues conduisent à une crise durable.
Objet d’actualité et de divisions pendant des mois, la réforme des retraites a subitement disparu des radars. Au gouvernement et dans la majorité, personne n’en a plus jamais entendu parler depuis le début de la crise sanitaire. Pour beaucoup, elle est tout simplement enterrée.
Le premier ministre a lancé une négociation qui doit déboucher en juillet sur des augmentations de salaires et une nouvelle politique de financement de l’hôpital. Les zones d’ombre sont cependant béantes, du temps de travail au statut des hospitaliers.
Dans les pays du Nord qui mesurent les inégalités ethniques, les études disponibles montrent que la crise sanitaire frappe plus durement les minorités. En France, faute de données, le constat reste pour l’instant impossible.
Le 11 mai, des millions de Français ayant quitté leurs bureaux, leurs commerces et leurs ateliers mi-mars devraient reprendre le chemin du travail. De nombreuses inconnues restent encore à lever. Là où le travail a déjà repris, les négociations ont été serrées.