À Montpellier, des jeunes de Nuit debout sont venus occuper un parc menacé par des constructions, en soutien aux habitants en lutte. Selon eux, ce poumon vert est indispensable pour l’harmonie de ce quartier de la ville.
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Le traditionnel défilé du 1er-Mai a emmené avec lui la contestation contre la loi sur le travail, dont l'examen à l'Assemblée nationale débute dans deux jours. À Paris, d'après la préfecture de police, 16 000 personnes ont défilé, la CGT de son côté dénombre 70 000 manifestants. Du côté du ministère de l'intérieur, on a compté 84 000 personnes mobilisées à travers la France. Le défilé a été émaillé d'affrontements avec les forces de l'ordre et la foule a été arrosée de gaz lacrymogènes.
Par temps sombres, le recours à l’histoire et la littérature, et l’articulation entre poétique et politique, permettent-ils d’envisager des temps meilleurs, voire de repérer des lieux plus lumineux ? Échange entre l’historien Patrick Boucheron et l’écrivain Nathalie Quintane.
Depuis début mars, Marseille vit au rythme des manifestations contre la loi sur le travail et des Nuits debout. Et jeudi 28 avril, la manifestation s'est terminée par une répression sans précédent : 57 interpellations. Depuis un mois, la photographe Yohanne Lamoulère suit ce mouvement, et particulièrement les lycéens, souvent en tête des cortèges et « pleins d'énergie ». C'est son regard que nous vous proposons aujourd'hui. Yohanne Lamoulère est l'une des 25 photographes de la France VUE D'ICI, le projet de récit photographique documentaire initié en 2014 par Mediapart et le festival de Sète ImageSingulières (à soutenir ici). Elle photographie Marseille au Rolleiflex et saisit les mutations de la ville.
Le philosophe et économiste Frédéric Lordon, l'un des initiateurs de la Nuit debout, a accordé son seul entretien en longueur au journal barcelonais El Critic. Il est repris sur son blog du Monde diplomatique.
Le philosophe Jacques Rancière, penseur de l’égalité, réfléchit à ce que dessinent le mouvement « Nuit Debout » et la mobilisation contre la loi sur le travail, à ce qui les porte, mais aussi à ce qui peut les limiter. Entretien.
Jeudi soir à Paris, une cabane de planches et de palettes a été construite en quelques heures. Et mise à terre en quelques minutes par les CRS, vers 2 h 30.
Après l’année tragique qu’a été 2015, pour Paris bien sûr, après aussi Bruxelles, Grand-Bassam, Beyrouth, Tunis, Alep, Ankara ou Kerbala, comment continuer de penser pour éviter la sidération, l'effroi, le repli ou l'anesthésie ? Rencontre entre le prêtre jésuite Paul Valadier et le philosophe Pierre Zaoui.
Près d'un mois après la première Nuit debout, la CGT a fait officiellement son entrée sur la place de la République. Jeudi 28 avril, à l'issue de la manifestation contre la loi sur le travail, Philippe Martinez s'est frotté avec Solidaires et la CNT à l'exercice périlleux de la convergence des luttes. L'occasion de multiplier les appels à la grève reconductible, sans plus de précisions.
Entre 170 000 et 500 000 personnes selon les sources ont manifesté jeudi dans toute la France pour demander le retrait de la loi sur le travail, à l’appel de sept syndicats de salariés et étudiants. Des affrontements ont eu lieu dans la plupart des cortèges, notamment à Rennes, Nantes et Paris, où 2 000 personnes ont à nouveau débordé les syndicats pour mener le défilé.