Alexandre Benalla est soupçonné d’avoir utilisé du papier à en-tête de la présidence pour se procurer un passeport de service. Il a été mis en examen pour faux et usage de faux document administratif, selon nos informations.
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En pleine pandémie du Covid-19, Alexandre Benalla a mis un pied dans le marché de la reconnaissance faciale, secteur en pleine expansion en France, notamment pour ses applications en matière de sécurité, grâce au concours de plusieurs intermédiaires politiques, selon les informations de Mediapart.
La journaliste de Mediapart Pascale Pascariello, qui avait permis de démontrer les mensonges du président de la République dans une affaire de violences policières, a été entendue comme suspecte, mardi 26 mai, par l’IGPN. C’est la quatrième fois en moins de 18 mois que la justice essaye de s’en prendre aux sources de Mediapart à la suite d’enquêtes embarrassantes pour l’exécutif.
C’est une opération de nettoyage au sommet de l’État, qui a été décrite par le menu sur procès-verbal. Un témoin clé de l’affaire Benalla a impliqué, mardi 21 janvier, lors d’une audition devant la Brigade criminelle, plusieurs membres de la présidence de la République dans la disparition de deux coffres-forts, dont un à l’Élysée, contenant des documents « sensibles ».
L’ancien gendarme Vincent Crase, ex-responsable de la sécurité du parti LREM, a été interpellé et placé en garde à vue, mardi 17 décembre, dans le cadre de l’enquête ouverte par le parquet national financier (PNF) sur les contrats russes de la galaxie Benalla.
Un an et demi après la disparition du coffre d’Alexandre Benalla, le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire pour « soustraction de documents ou objets (...) en vue de faire obstacle à la manifestation de la vérité ». Sous l’impulsion d’un juge indépendant, les enquêteurs pourront aussi se pencher sur la disparition, au même moment, du contenu d’un second coffre. Celui que l'ancien chargé de mission utilisait à l'Elysée.
L’ancien conseiller spécial d’Emmanuel Macron à l’Élysée, Ismaël Emelien, mis en cause dans l’affaire Benalla, vient d’être engagé comme consultant par le groupe LVMH. Il dispensera ses conseils en matière d’environnement.
La discrétion sied mal à Alexandre Benalla. À peine arrivé sur Twitter, le voilà qui s'écharpe avec Nadine Morano, raconte France Info, dimanche 21 juillet. L'ancien conseiller d'Emmanuel Macron, dont le business a besoin de visibilité, a bien saisi les lois du buzz.
Quatre députés de La France insoumise sont appelés à comparaître en septembre devant le tribunal de Bobigny pour avoir tenté de s’opposer aux perquisitions au siège du mouvement, en octobre. La justice avait fait preuve de plus de mansuétude au moment de l’affaire Benalla.
De vives inquiétudes entourent la succession de la magistrate Éliane Houlette à la tête du Parquet national financier (PNF), concernant les interférences du pouvoir exécutif, et tout particulièrement de l’Élysée, dans le processus de nomination. Le PNF dirige au moins deux enquêtes sensibles pour le pouvoir : les contrats russes d’Alexandre Benalla et l’affaire Alexis Kohler.