Le Conseil national du renseignement, réuni mercredi 13 janvier à l’Élysée, appelle à « approfondir » la coopération, souvent défaillante, entre les services français. C’est Bernard Cazeneuve qui pilote.
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Le chef de l’État souhaite que le Congrès vote aussi la réforme du Conseil supérieur de la magistrature et du parquet. Coup de bluff ou réveil tardif ?
En 2012, François Hollande avait promis la fin de la Françafrique. Plus de trois ans plus tard, les porteurs de valises et les envoyés spéciaux semblent avoir quitté l'Élysée. Mais les réseaux affairistes ont migré vers d'autres univers, notamment les fondations comme celle de Jean-Louis Borloo. Des pratiques qui se déroulent sous le regard tantôt impuissant, tantôt complice des autorités. Deuxième volet de notre série sur la politique africaine de la France.
Il y a trois ans, François Hollande déclenchait la guerre au Mali. Un véritable tournant dans la politique africaine du quinquennat. Peu à peu, ce sont les militaires qui ont pris la main sur les diplomates. Le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian est même devenu le « ministre de l’Afrique ». Premier volet de notre série sur la politique africaine de François Hollande.
Malgré quelques avancées, le projet de loi fourre-tout visant à lutter contre la criminalité organisée et à simplifier la procédure pénale contient des atteintes graves aux libertés, et contourne le juge au profit du préfet et du procureur. Mediapart publie le texte en intégralité.
Si les ministres sont rentrés dans le rang, les députés et la direction du PS constatent l’hostilité majoritaire à la déchéance de nationalité pour les binationaux. Passant outre leur consternation, ils cherchent comment « sauver le soldat Hollande ».
Lors de ses vœux aux Français, le président a essentiellement parlé terrorisme et « priorité pour l’emploi ». Tout en essayant de glisser tous les mots-clés d’une gauche qu’il a oubliée. Au risque de se voir renvoyer une réalité à l’opposé de ses bonnes résolutions affichées.
Après avoir assuré mardi 22 décembre à la radio algérienne que la déchéance de nationalité ne serait pas retenue dans la Constitution, Christiane Taubira a subi l'humiliation du désaveu public ce mercredi 23 après le Conseil des ministres. La déchéance de nationalité est maintenue. Elle ne démissionnera pas. Mieux, elle la défendra devant le Parlement.
Elle a été l’icône de la gauche avec le mariage pour tous. Deux ans plus tard, la garde des Sceaux a tout accepté : le virage libéral, le virage sécuritaire avec l'état d'urgence, et une réforme de la justice a minima. En janvier, c’est même elle qui portera la réforme constitutionnelle annoncée après les attentats du 13 novembre.
Le Conseil d'État a rendu son avis sur le projet de réforme constitutionnelle. Favorable à l'inscription de l'état d'urgence dans la Constitution, la haute juridiction est plus réservée sur la déchéance de nationalité pour tous les binationaux condamnés pour terrorisme. Mais sans l'exclure.