Comme Mediapart l’avait révélé lundi, la réforme constitutionnelle découpée en quatre projets de loi a été présentée mercredi en conseil des ministres. François Hollande révise à la baisse son objectif d'une « République exemplaire », faute, plaide-t-il, de disposer de la majorité des trois cinquièmes des parlementaires.
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Quatre projets de loi pour réformer la Constitution seront présentés mercredi et un Congrès va être convoqué cet été. Des dispositions importantes passent à la trappe. Le non-cumul des mandats viendra plus tard. Le droit de vote des étrangers n'est pas évoqué.
C’est un ministre de l’éducation nationale fragilisé qui défend, à partir de lundi à l’Assemblée, son projet de loi de refondation de l’école. Après dix mois rue de Grenelle, « l’intello du PS » paie cher ses frictions répétées avec Matignon.
Le texte renvoie la majorité à un vieux débat : celui de la loi et du contrat. François Hollande, en social-démocrate revendiqué, interdit à sa majorité d’amender le projet.
FO et la CGT appellent à manifester ce mardi contre l’accord sur l’emploi, à la veille de sa présentation en conseil des ministres. François Hollande refuse d’amender le texte et confirme son objectif d’inverser la courbe du chômage cette année. Selon l’Élysée, il n’y a pas, en l’état, de rupture à gauche.
L’aggravation de la crise et les promesses de rigueur de Hollande pour 2013 comme pour 2014 inquiètent de plus en plus les députés et sénateurs de gauche.
Contre l'avis de Jean-Marc Ayrault, mais avec le soutien de Christiane Taubira, les sénateurs des différents groupes de gauche se sont retrouvés pour adopter une proposition de loi communiste amnistiant des militants syndicaux condamnés. À la demande des socialistes, le texte a été revu fortement à la baisse mais, pour la première fois, les gauches se réconcilient au Sénat.
Lors d’un débat à l’Assemblée nationale, les groupes parlementaires ont tous rappelé leur soutien à l’intervention militaire au Mali. Mais l’hémicycle était presque vide, et le débat plus que terne.
Selon la commission européenne, le déficit en France devrait atteindre 3,7 % cette année, et la croissance rester quasi nulle. Bruxelles exige des réformes structurelles, plaçant la majorité à un « moment charnière ». François Hollande promet de nouvelles économies « dans tous les budgets ».
Le président français était en Grèce mardi pour exprimer son « soutien » au gouvernement de coalition et à ses plans d'austérité, à la veille d'une nouvelle journée de grève générale. Il a appelé les groupes français à participer au vaste programme de privatisations.