Le conseil fédéral de EELV a massivement voté contre la ratification du traité européen TSCG, provoquant la fureur de Cohn-Bendit qui suspend sa participation au mouvement. Mais le conseil a refusé de se prononcer sur la loi organique qui traduit dans le droit français la « règle d’or » et annonce les budgets à venir. Solidarité gouvernementale oblige.
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Le gouvernement a enfin admis l'impossibilité de tenir en 2013 l’objectif de 3 % de déficit inscrit dans les traités européens. D’où vient donc ce chiffre ? D’un calcul arbitraire né sous François Mitterrand !
En plein débat sur le traité européen, plusieurs économistes, qui avaient publiquement appelé à voter pour François Hollande, remettent désormais en cause son objectif de revenir à 3 % de déficit dès l’an prochain. Le risque ? Affaiblir encore davantage la croissance.
Après le pacte budgétaire, Berlin rêve d’ouvrir le chantier d'une nouvelle union politique validée par un nouveau traité. La France hésite à se lancer et les conseillers du président sont loin d’être unanimes. François Hollande va-t-il se convertir au « saut fédéral » ? Enquête.
Les grands patrons avaient entamé une campagne intense auprès du gouvernement pour l’amener à revoir sa taxe à 75 %. La demande de Bernard Arnault de prendre la nationalité belge a tué l'assouplissement qui se dessinait. À cause de lui, ils risquent de devoir payer des fortunes.
Le chef de l'État se donne jusqu’en 2014 pour « redresser » le pays. Au menu : un plan de rigueur de 30 milliards, mais aussi une réforme du marché du travail et de la protection sociale. Avec une mesure symbolique : la taxe à 75 % pour les très hauts revenus, « sans exception », mais édulcorée.
Sous le feu des critiques depuis quelques semaines, le premier ministre est tour à tour accusé d’autoritarisme et de manque d’autorité, d’être trop gentil voire incompétent. Bouclier de Hollande, il paie en réalité sa volonté de consensus sur tous les textes. Au risque d’affadir son message politique.
Plusieurs ministres du gouvernement seront prochainement conviés à Matignon, puis à l'Élysée, pour une formation accélérée sur le traité européen et préparer la «feuille de route» sur l'avenir de l'Union.
La « tombeuse de Juppé » en 2007 milite pour la moralisation de la politique. Devenue ministre déléguée chargée des personnes âgées et de l'autonomie, elle défend un parcours atypique : femme, médecin, encartée depuis seulement 10 ans au PS, mais ayant biberonné dans la bourgeoisie bordelaise. Portrait.