France Analyse

L’énigme Ayrault

Sous le feu des critiques depuis quelques semaines, le premier ministre est tour à tour accusé d’autoritarisme et de manque d’autorité, d’être trop gentil voire incompétent. Bouclier de Hollande, il paie en réalité sa volonté de consensus sur tous les textes. Au risque d’affadir son message politique.

Stéphane Alliès, Lénaïg Bredoux et Mathieu Magnaudeix

« Sont-ils si nuls ?» « Et si Sarkozy avait eu raison ? » « Hollande, secoue-toi, il y a le feu », « On se réveille ? » et même, d'un autre point de vue, « l'anormale continuité » : depuis une semaine, la presse n'en finit pas de commenter les cafouillages estivaux de l’exécutif. Hollande est visé bien sûr, mais son premier ministre n'est pas en reste. On va jusqu'à mettre en scène un « problème Ayrault ». À lire les commentaires, l’impression de flottement de cette rentrée serait d’abord un problème de personne : le premier ministre est tour à tour décrit comme quelqu'un de trop gentil, incapable de décider, voire carrément incompétent…

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