Portraits de Grecs: de 2015 à 2019, que sont-ils devenus?
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Nous les avions rencontrés en janvier 2015, à la veille de l’arrivée au pouvoir de Syriza. Irini, Dimitris, Maria, Christos, Yannis, Annita, Diana, Vanguélis et Katerina nous avaient raconté leurs difficultés, leurs engagements et leurs aspirations. Quatre ans plus tard, que sont-ils devenus ? Mediapart les a retrouvés. Ils racontent l'amélioration de leur quotidien, mais aussi des difficultés persistantes, et des déceptions.
Lorsque nous avions rencontré Maria, en janvier 2015, elle était très en colère. Après cinq ans de crise financière, elle avait rejoint Syriza et avait pris des engagements syndicaux dans son entreprise, OLPE, n°1 dans la distillerie de pétrole en Grèce. Son salaire avait baissé de 15 %, de nombreux employés avaient été poussés vers la sortie.
Aujourd’hui, la situation s’est inversée. « Notre entreprise est une poule aux œufs d’or. La direction a changé, nous avons réussi à rétablir nos salaires d’avant la crise, et nous sommes en train de négocier de nouvelles augmentations. Je suis confiante pour l’avenir de mes enfants. » Son fils prépare son bac, sa fille suit un cursus d’études théâtrales à Nafplio, à 150 km d’Athènes. « Si mon salaire n’avait pas retrouvé son niveau d’avant la crise, nous n’aurions jamais pu lui payer un loyer. »
Reste une inconnue : le gouvernement parviendra-t-il à empêcher la privatisation complète d’ELPE ? Cette entreprise semi-étatique est sur la liste des privatisations exigées par le mémorandum signé à l’été 2015 par Athènes et ses créanciers.
Maria a écrit deux lettres au premier ministre pour défendre le maintien de son entreprise dans le giron de l’État. « Je pense qu’il va tout faire pour la conserver. Ce qui est bien avec Tsipras, c’est qu’il se bat. Je n’avais pas compris en 2015 pourquoi il avait transformé notre non au référendum en oui aux créanciers. J’ai cru alors qu’il allait poursuivre la politique d’austérité. Mais depuis, il n’a fait qu’aller dans la bonne direction. »
L’enquête sur l’interview arrangée de Ziad Takieddine révèle les liens de plusieurs mis en cause avec le clan Sarkozy et leur volonté de « sauver » l’ancien président, mais aussi ses anciens collaborateurs, Brice Hortefeux et Thierry Gaubert, également mis en examen dans l’affaire libyenne.
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’aménagement de peine, par exemple le bracelet électronique, prononcé dès le jugement, est une possibilité qui n’avait jamais décollé avant 2020. Mais à Marseille, la nouvelle réforme de la justice et la volonté d’une poignée de magistrats ont inversé la tendance. Reportage en comparution immédiate.
Investi par la majorité présidentielle malgré sa condamnation pour violences conjugales, l’ancien conseiller d’Emmanuel Macron continue de minimiser les faits. Mais le jugement rendu en septembre 2020 par le tribunal correctionnel d’Angoulême note que Jérôme Peyrat a « adapté sa version » aux stigmates, physiques et psychologiques, constatés sur son ex-compagne, ayant occasionné 14 jours d’ITT.
par
Ellen Salvi
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