L’exécutif n’a pas encore décidé s’il se prononcerait, mardi 15 juillet à Bruxelles, en faveur d’une suspension de l’accord qui lie l’Union européenne à Israël. Faute d’une unanimité illusoire, des voix poussent déjà la France à agir seule et à sanctionner le gouvernement Nétanyahou.
Chargés de la prévention de la violence dans les collèges sensibles de l’académie de Lille, des personnels ont appris, du jour au lendemain, leur mutation vers d’autres établissements. Une décision jugée brutale et incohérente après les récentes attaques et violences en milieu scolaire.
Moins payées que les hommes, dix salariées du groupe franco-italien ont obtenu des rappels de salaire, en plus des dommages-intérêts, après avoir fait condamner leur employeur pour discrimination. Seul bémol à ce combat collectif : des disparités importantes d’arriérés entre cadres et techniciennes.
L’emplacement de l’autoroute d’où est parti le feu le 8 juillet et l’aménagement urbain des quartiers nord de Marseille guidé par des années de politique de classe rendent les Marseillais les plus précaires très vulnérables aux incendies.
L’association CDP-Enfance vient de porter plainte contre la collectivité pour mise en danger de la vie d’autrui. Lily, 15 ans, placée dans une chambre d’hôtel par l’aide sociale à l’enfance, y avait mis fin à ses jours en janvier 2024. Sa mort avait rouvert le débat sur les faillites de l’ASE.
Le taux de pauvreté a fortement augmenté en 2023 pour atteindre 15,4 % de la population. Soit une hausse de 0,9 point et le niveau le plus élevé depuis trente ans. En cause, la fin des mesures exceptionnelles de 2022 en soutien au pouvoir d’achat.
Retenu dans un centre de rétention administrative de Haute-Garonne depuis plus de soixante jours, Joes craint d’être expulsé vers la République démocratique du Congo, où il pourrait ne pas avoir accès à un traitement antirétroviral. Son maintien en rétention doit être examiné lundi 7 juillet devant la cour administrative d'appel.
Des contenus ont été diffusés sur le réseau social X en ciblant les internautes sur la base de critères politiques, ce qui est interdit par les réglementations françaises et européennes.
L’extrême droite libertarienne française s’appuie actuellement sur la formule « c’est Nicolas qui paie » pour pourfendre le consentement à l’impôt et le modèle social français, tout en avançant des idées xénophobes. Un cocktail nauséabond.
Un nouveau rapport consulté par Mediapart montre que l’établissement catholique parisien oblige toujours ses élèves à suivre des cours de religion. À l’inverse, en 2024, il ne proposait toujours pas de cours d’éducation à la sexualité. Le lycée n’a pourtant jamais été sérieusement inquiété.