Le renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale a permis à l’extrême droite de retrouver deux postes de vice-président, grâce aux voix des macronistes et de la droite. Une nouvelle illustration de la déliquescence du front républicain de l’été 2024.
En clôture du procès du chantage à la sextape, les avocats de Gaël Perdriau ont plaidé la relaxe de leur client. D’après eux, le bras droit du maire aurait tout « commandité » dans son dos. Le jugement sera rendu le 1er décembre.
Avant d’accepter la démission de son vicaire général Hubert Schmitt, le 10 septembre, le diocèse alsacien a tout fait pour le sauver, jusqu’à déclarer que l’enquête canonique qui le visait était close. D’après nos informations, c’est parfaitement faux. La procédure vient même de rebondir.
Depuis nos révélations sur les notes de frais de la maire de Paris, la droite et l’extrême droite attaquent violemment Anne Hidalgo, oubliant les élus de leurs camps qui refusent de dévoiler leurs propres dépenses. La maire de Paris, elle, refuse toujours de dévoiler l’intégralité de ces documents.
À l’Assemblée générale, l’ex-djihadiste devenu chef d’État a demandé la levée complète des sanctions qui pèsent encore sur la Syrie et s’est présenté comme le garant d’une politique étrangère d’apaisement, à l’opposé de celle des Assad.
En quête de nouveaux modèles, une partie de la presse française a jeté son dévolu sur la première ministre italienne. En construisant le mythe d’une Giorgia Meloni en pleine réussite économique et en effaçant son héritage post-fasciste, elle encourage la bascule vers l’extrême droite.
Devant l’Assemblée générale des Nations unies, Emmanuel Macron a confirmé sa décision et esquissé les contours d’une hypothétique paix au Proche-Orient. Des mots applaudis mais suspendus, minés par l’hostilité américaine et israélienne.
« Kolkhoze », le nouveau livre d’Emmanuel Carrère, repose avec acuité la question ancienne de la responsabilité de l’écrivain. Ou comment, ici, l’écriture distante et ironique de Carrère finit par produire une lâcheté politique et littéraire.
Après avoir promis durant des années de franchir le pas « le moment venu », la France va reconnaître l’État de Palestine, lundi 22 septembre à New York. L’aboutissement d’une longue hésitation d’Emmanuel Macron et une victoire au goût amer pour la cause palestinienne.
Alors que des centaines de milliers de personnes ont défilé jeudi en France, la question de la poursuite du mouvement se pose. À Montpellier, des travailleurs sociaux, mais pas que, mènent une lutte exemplaire depuis des mois et livrent leur recette pour un mouvement endurant.