La guerre déclarée à l’Iran par Benyamin Nétanyahou a tout changé pour la diplomatie française. La conférence de New York a été reportée et la reconnaissance de l’État de Palestine paraît loin. Paris est revenu au premier rang des soutiens à Israël.
À Nancy, où Olivier Faure tente d’unir les socialistes après une élection interne serrée et peu suivie, les militants conviennent des ravages des querelles qui les divisent. Ancienne et nouvelle génération disent leurs aspirations et leurs frustrations, sur fond d’inquiétude primordiale sur la montée de l’extrême droite.
Une myriade de multinationales écocidaires sponsorisent et organisent de nombreux évènements dans l’espace ouvert au grand public de la conférence des Nations unies sur l’océan. Ce lieu de sensibilisation sur la protection des mers, situé au palais des expositions de la ville, a été financé à 90 % par des mécènes privés.
Ces dernières années, un peu partout en France, les trafiquants de drogue se lancent aussi dans l’exploitation sexuelle. Une interconnexion qui inquiète la justice, et dont les jeunes femmes sont les premières victimes.
Le haut fonctionnaire chargé de contrôler un des opérateurs des Jeux de Paris 2024 avait vendu des prestations auprès de ce même établissement. Il a été condamné à l’issue d’une procédure de « plaider-coupable ».
Le parti de Marine Le Pen a invité ses amis européens, dont le premier ministre hongrois Viktor Orbán, pour célébrer l’anniversaire des élections européennes. L’occasion de mener un meeting aussi champêtre que radical, où la théorie complotiste du « grand remplacement » a été omniprésente.
La troisième conférence onusienne sur l’océan se tient à Nice du 9 au 13 juin. Une centaine de chefs d’État et de gouvernement devront s’atteler à la protection des océans à l’heure du chaos climatique, au risque de transformer ce rendez-vous diplomatique en « sommet du greenwashing ».
Le dérapage budgétaire du sommet des océans, qui s’ouvre à Nice lundi 9 juin, a contraint les pouvoirs publics à se tourner en catastrophe vers des mécènes privés. Le troisième armateur mondial, dont le patron Rodolphe Saadé entretient les meilleures relations avec Emmanuel Macron, a sauté sur l’occasion.
Un bateau a mis les voiles vers Gaza le 1er juin, dans l’espoir d’ouvrir une brèche dans le blocus israélien du territoire palestinien. L’équipage, qui compte notamment Rima Hassan et Greta Thunberg, cherche à se prémunir contre toute attaque israélienne.
Une semaine seulement après les manœuvres sur la loi Duplomb, le bloc central et le RN se sont alliés pour voter une motion de rejet contre un texte visant à valider l’A69… et qu’ils soutiennent. Objectif : court-circuiter le débat parlementaire.