Arguant d’une « victoire » sur la suspension de la réforme des retraites, le PS a sauvé le gouvernement Lecornu de la censure, jeudi 16 octobre. L’extrême droite a repris son refrain anti-système. La gauche, elle, sort de cet épisode en mille morceaux.
Les numéros deux des partis Horizons et Les Républicains ont appelé à censurer le gouvernement de Sébastien Lecornu, accusé de « capitulation » face au Parti socialiste. À l’Assemblée nationale, la révolte est plus discrète : la droite s’y montre plutôt soulagée d’avoir évité une dissolution.
Le premier ministre a recueilli les applaudissements du Parti socialiste en annonçant, lors de sa déclaration de politique générale, que la réforme tant décriée serait suspendue jusqu’à la présidentielle. À l’Assemblée nationale, le soulagement l’a emporté du PS à la droite Les Républicains : la voie de la non-censure est désormais ouverte.
La première phase de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas a été respectée. Vingt otages israéliens vivants et quatre corps ont été rapatriés lundi 13 octobre de la bande de Gaza vers Israël. En échange, 1 968 prisonniers palestiniens ont été libérés, dont au moins 154 ont été forcés à l’exil.
Deux élèves de seconde d’un lycée agricole de Sainte-Gemme-la-Plaine, en Vendée, ont subi les pressions d’un groupe de terminales pendant des semaines, qui ont abouti à des violences physiques, filmées. Quatre jeunes sont convoqués en conseil de discipline, y compris les victimes des provocations racistes. Leurs familles ont déposé plainte.
Le mouvement palestinien et l’État hébreu se sont mis d’accord jeudi 9 octobre sur la première phase d’un accord. Il devrait permettre un cessez-le-feu à Gaza, la libération de tous les otages israéliens et de prisonniers palestiniens. La fin de la guerre, elle, est encore floue.
En pleine crise, Sébastien Lecornu présente le dossier calédonien comme une des « deux urgences » à régler, avec le budget. Une « instrumentalisation » qui inquiète les indépendantistes, déjà échaudés par les méthodes de l’ex-ministre des outre-mer.
L’avocate médiatique, connue pour sa défense de personnalités accusées de violences sexistes et sexuelles et pour ses critiques du mouvement #MeToo, est notamment soupçonnée d’avoir aidé le comédien Philippe Caubère à faire disparaître des preuves alors qu’il était accusé de viol, en 2018.
Quelques heures après la démission du gouvernement, le président de la République a accordé à Sébastien Lecornu deux jours supplémentaires pour mener d’« ultimes négociations » avec la droite et offrir un nouveau sursis à l’exécutif. Déjà, la dissolution de l’Assemblée nationale est dans tous les esprits.
Jugée pour « favoritisme », au sujet de l’attribution d’un marché en Libye en 2008 pour remercier Kadhafi de la libération des infirmières bulgares, l’Agence française de développement a bénéficié jeudi d’une relaxe pour cause de prescription des faits.