Malgré la reprise de l’épidémie et dans un contexte de relâchement général, le Congrès des maires de France a donné lieu, la semaine dernière, à l’organisation de festivités, sans masque, dans plusieurs ministères. Le premier ministre est confiné depuis lundi, positif au Covid.
En trois mois de campagne interne, l’ancien commissaire européen s’est départi de son héritage modéré pour faire siennes les obsessions nationalistes de son camp. Un tournant stratégique qui lui a attiré le soutien de l’appareil LR et la sympathie de la base militante.
Le candidat d’extrême droite, José Antonio Kast, arrivé en tête, et celui de la gauche, Gabriel Boric, seront opposés pour le second tour, le 19 décembre. Dans ce scrutin à surprises, Franco Parisi, qui a fait campagne depuis l’étranger, a dépassé les partis historiques.
Lors d’un meeting, dimanche, le candidat a parlé hausse des salaires, embauche de fonctionnaires et nationalisations. Dubitatifs sur ses chances d’accéder à l’Élysée, les militants présents apprécient sa mise en avant des questions sociales.
Un projet controversé de promotion express du conseiller justice de Jean Castex vient s’ajouter à une autre tentative de recaser un conseiller d’Éric Dupond-Moretti. Les deux principaux syndicats de magistrats sont très remontés.
Pour la première fois, le système d’influence mis en place par Nestlé dans les Vosges était jugé devant un tribunal. L’ancienne conseillère départementale Claudie Pruvost a été condamnée à trois mois de prison avec sursis pour prise illégale d’intérêts.
Lors de sa visite en Nouvelle-Calédonie, le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, a participé le 16 octobre à un « apéro » réunissant des élus de l’île, où un confinement strict interdisait tout déplacement et rassemblement, selon des témoignages recueillis par Mediapart.
Pour faire passer sa « loi immigration » de 2018 et ses mesures sécuritaires, l’exécutif a beaucoup insisté sur le renforcement parallèle de sa politique d’intégration. Trois ans plus tard, un rapport d’inspection confidentiel, que Mediapart s’est procuré, constate qu’il n’y a pas matière, loin de là, à se féliciter.
Au moins sept personnes ont été tuées samedi au Soudan, lors des marches organisées par les opposants au coup d’État. La junte était bien décidée à empêcher une forte mobilisation, comme celle du 30 octobre, cinq jours après le putsch. Reportage dans la capitale.