Il est dans l’air néolibéral du temps d’attaquer les acquis sociaux des travailleurs, comme leurs instances représentatives du personnel par exemple. Patrick Gobert et Jean-Michel Leterrier retracent dans un ouvrage soixante-dix ans d’histoire mouvementée des comités d’entreprise.
Dans Visages de la crise. Nous gens du sud, pauvres et fainéants, quatre journalistes installées en Italie, en Espagne, au Portugal et en Grèce décrivent ces sociétés emportées par la crise, à travers une série de portraits sensibles.
Psychiatre et chef de pôle à l'hôpital de Moisselles, en banlieue parisienne, Thierry Najman prouve, chiffres et études à l'appui, qu'un service de psychiatrie soigne moins bien quand il ferme ses portes et multiplie les contraintes sur les patients. Le sécuritaire ne garantit pas la sécurité.
Dans Mon neveu Jeanne, le photographe et écrivain Patrick Bard livre le portrait singulier de son neveu Jean-Pierre, chauffeur routier, devenu femme, avant de revenir au genre masculin.
L’économiste Jézabel Couppey-Soubeyran balaye les arguments des banquiers pour s'opposer à tout contrôle de leur activité, arguments mille fois entendus.
La journaliste Claire Billet a suivi, avec le photographe Olivier Jobard, cinq Afghans entre leur pays d'origine et l'Europe. 12 000 kilomètres au cours desquels le lecteur est invité à entrer dans leur intimité pour mieux comprendre leurs préoccupations.
Les Polonais s'apprêtent à voter, le 25 octobre, pour élire de nouveaux députés. Dans un essai publié aux ateliers Henry Dougier, la journaliste et spécialiste de la Pologne Maya Szymanowska raconte les différentes facettes de ce pays devenu un acteur incontournable de l'Union européenne, parfois pris au piège de ses propres contradictions.
Comment une organisation confidentielle aux dimensions restreintes – un cénacle qui n’a jamais dépassé quelques dizaines de membres – a-t-elle pu avoir une telle postérité, aussi étendue que diverse ? C’est la question principale que se pose l’historienne Anna Trespeuch-Berthelot dans son récent ouvrage, L’Internationale situationniste. De l’histoire au mythe (1948-2013).
En accompagnant dans leur quotidien les gardiens d’un grand ensemble du nord de Paris, le sociologue Jean-François Laé montre à la fois les transformations d’un métier redevenu désirable et les petits arrangements des cités.