Comment rapporter les drames, les accidents, les chiens écrasés et les cambriolages ? Doit-on seulement en parler ? Il se pourrait que ce genre journalistique puisse être plus parlant que bien d’autres pour comprendre les sociétés dans lesquelles nous évoluons.
La privatisation d’Aéroports de Paris est d’autant plus contestée qu’aux yeux de beaucoup, elle est incompréhensible. Si le bénéfice pour l’État et pour la société est si discutable, à qui cette opération va-t-elle profiter ?
Constatant que cette littérature explose et qu’elle est devenue un marché très lucratif, l’équipe d’Ouvrez les guillemets s’est penchée sur ce que racontent les coachs de vie et autres conférenciers, qui passionnent parfois jusqu’aux zadistes les plus new age.
L’aide sociale à l’enfance ne fait jamais l’objet de grands débats. Résultat : son fonctionnement et ses dysfonctionnements sont mal connus. En quoi ce service public est-il aussi important que beaucoup d’autres ?
À trop vouloir défendre les « gilets jaunes » aujourd’hui, et les banlieues ou les luttes palestiniennes hier, les mouvements les plus à gauche se sont-ils montrés trop tolérants envers l’antisémitisme ? Répondre à cette question est difficile, la poser l’est tout autant.
Avec son « école de la confiance », le ministre de l’éducation nationale s’attaque au primaire. Parmi les premières mesures, celle qui consiste à mettre un drapeau français dans chaque classe… Tout un programme.
Le triomphe du macronisme, c’est aussi le triomphe d’une certaine vision du travail, qui permet de se construire, de s’ouvrir, de se réaliser pleinement. Et pourtant si le travail tue moins, il tue toujours, et toujours les mêmes.
Lundi 4 février s’est ouvert un procès étonnant : non pas le procès de Denis Baupin, mais celui des journalistes qui ont révélé les violences sexuelles de l’ex-député et celui des femmes qui ont témoigné. Avec Lenaïg Bredoux, journaliste à Mediapart et prévenue lors de ce procès.
L’Histoire fait vendre et fait causer sur les plateaux télé. Quelles critiques opposer aux récits enamourés et hagiographiques que proposent les médiatiques Stéphane Bern et Franck Ferrand ? Le public finira-t-il par se lasser d'entendre cette éternelle rengaine sur la vie des grands hommes, qui fait fi de l’histoire populaire ?
Qu’elle vienne du pouvoir ou des manifestants, la violence est compliquée à justifier dans une société démocratique qui a fait le pari de régler les conflits par le dialogue et le jeu des élections. Mais quand plus personne ne veut jouer le jeu, la situation se grippe, et resurgit l’éternelle violence. Est-il possible de la défendre ?