Après les « gilets jaunes », voilà que se multiplient dans les manifestations les maquillages du Joker. Les costumes changent mais un certain climat semble s’être durablement installé. Que comprendre de ce qui est train d’arriver au Chili, au Liban et dans pas mal d’autres coins du globe ?
Ce mois d’octobre est celui de tous les excès en matière d’islamophobie. Dans ce contexte, difficile d’être étonné de retrouver dans le guide Le Petit paumé, à Lyon, des articles dont le racisme décontracté a choqué jusqu’aux élus locaux.
Cette jeune organisation est parvenue à drainer un certain nombre de primo-militants, qui y ont trouvé un cadre d’action à la mesure de leurs inquiétudes climatiques. Le dogme de la «non-violence proprette» est-il néanmoins en train d’asphyxier le débat ?
Emmanuel Macron veut remettre la question de l’immigration au cœur du débat public. Combien de temps avant qu’il ne se mette à fustiger les « racialistes » et autres « décoloniaux » qui gangrènent l’université ? Rencontre avec des étudiants étrangers de Lyon 2, dont certains ont déjà fort à faire avec la hausse des frais d’inscription.
zAprès le recueillement populaire dimanche aux Invalides, la République a fait ses adieux lundi à l’ancien chef d’État. Dans ce moment d’ahurissement national, reste-t-il une place pour l’esprit critique et un peu de temps pour parler d’autre chose, comme par exemple du gigantesque incendie de l’usine Lubrizol à Rouen ?
Pour le dernier épisode de la saison, prenons le temps de faire un bilan non exhaustif de ce que notre président a fait de pire et de nous poser cette question idiote, mais qui appelle des réponses qui tâcheront de l’être un peu moins.
La contestation au sein de la profession peine à trouver un écho auprès des Français, eux aussi malmenés de toutes parts mais assez peu sensibles aux dangers que font peser sur la liberté d’informer les nouvelles dispositions et excès du pouvoir « jupitérien ».
Comme à la grande époque de Rocard, c’est l’heure du « big-bang » : il s’agit de tirer les leçons de l’échec des européennes en amorçant de nouvelles dynamiques. Mais une figure semble empêcher le rassemblement des gauches, celle de l’incontournable Jean-Luc Mélenchon.
Derrière le service national universel, qui a amusé autant qu’il a effrayé les réseaux sociaux, l’idée d’un service national rénové se retrouve dans les propositions des acteurs politiques de tous bords. Et cela dit quelque chose du climat politique dans lequel nous vivons depuis une quinzaine d’années.
L’accumulation des affaires en politique a contribué à discréditer la parole politique. Mais faut-il pour autant crier au « tous pourris » ? On sait la place qu'a eue dans notre histoire cette rhétorique. C'est sans doute ce qui, malgré les scandales, nous rend prudents. Trop ?