Lundi 27 janvier, le Sénat a voté le retour des néonicotinoïdes et des facilitations accordées à la construction des mégabassines. Une proposition de loi venue du sénateur et ancien élu de la FNSEA Laurent Duplomb, qui devra passer en deuxième lecture à l’Assemblée nationale.
L’Agence Bio, chargée de la promotion du label « Agriculture biologique », voit son avenir compromis après le vote d’un amendement vendredi 17 janvier. Derrière ce texte : le sénateur et agriculteur de la FNSEA Laurent Duplomb.
Une large intersyndicale a appelé vendredi les agents de l’OFB à rester dans leurs bureaux. Mercredi, la FNSEA avait demandé la suspension des contrôles. Une interruption de facto déjà effective en Haute-Loire, selon les informations de Mediapart.
Le texte adopté en 2021, qui vise à stopper l’artificialisation des sols en 2050, fait l’objet de multiples remises en question par le gouvernement et le Parlement. Parmi les exonérations : les bâtiments agricoles, qui sont pourtant une source majeure d’artificialisation des sols dans le nord du Finistère.
Comme les autres, le département ariégeois commence à voter mercredi pour les représentants à la chambre d’agriculture. Dans ce territoire durement touché par les crises agricoles, la Confédération paysanne est en position favorable.
Les élections syndicales agricoles, qui s’ouvrent mercredi 15 janvier, sont destinées à élire les représentants aux chambres d’agriculture. Un scrutin complexe, qui favorise historiquement la FNSEA, syndicat souvent à l’origine de blocages à la transition écologique.
Le deuxième syndicat agricole voulait monter sur la capitale, bloquer les grands axes routiers, être reçu à l’Élysée ou à Matignon. Il rentre bredouille dans les fermes.
Des données publiques consultées par Mediapart montrent qu'en dépit de la décision de justice du 18 décembre, plus de 10 000 mètres cube d’eau continuent d’être prélevés chaque jour pour alimenter la mégabassine de Sainte-Soline. Interrogée, la préfecture répond qu’elle fera respecter l’arrêt.
C’est une victoire pour le mouvement anti-bassines, et pour la préservation de la biodiversité. Mercredi 18 décembre, la cour d’appel administrative de Bordeaux a déclaré illégales quatre retenues d’eau, dont celle de Sainte-Soline, pour protéger un oiseau menacé.
En proie à une crise profonde, les agriculteurs ont très vivement réagi après l’annonce de la validation du traité de libre-échange, vécu comme une menace pour les productions françaises.
Dans le Loir-et-Cher, les producteurs bios s’inquiètent de leur disparition progressive des rayons de supermarchés généralistes. Ils se sont mobilisés samedi devant le Leclerc de Blois, où le directeur a détaillé ses contraintes et s’est défendu de tout « déréférencement ».
Faut-il voir dans la reprise de la colère dans le monde agricole une répétition de ce qui s’est passé début 2024 ? Pas tout à fait, répond le sociologue François Purseigle dans un entretien à Mediapart.
En librairie depuis mercredi 20 novembre, « Champs de bataille. L’histoire enfouie du remembrement » est la nouvelle BD d’Inès Léraud et du dessinateur Pierre Van Hove. Ils sont les invités d’« À l’air libre ».
La Coordination rurale du Lot-et-Garonne s’est mobilisée pour demander la baisse des charges et l’égalité des règles pour tous les agriculteurs européens. La proximité du syndicat avec l’extrême droite affleure souvent dans les discours. Mais le désarroi des paysans reste profond.
Paris continue de marteler son opposition au traité de libre-échange avec les pays du Mercosur. Mais la Commission européenne, l’Allemagne ou encore l’Espagne espèrent un accord début décembre. Sur le fond, la position française a longtemps été plus ambiguë qu’il n’y paraît.
À l’appel du syndicat agricole majoritaire, FNSEA-JA, plus de 80 rassemblements se sont tenus lundi sur l’ensemble du territoire pour protester contre l’accord de libre-échange UE-Mercosur. Récit à Amiens, où une trentaine de tracteurs ont convergé vers la préfecture.