Le sujet a réussi à faire l’unanimité contre lui : en France, l’accord de libre-échange avec le Mercosur que la Commission européenne veut signer n’est plus soutenu par aucun bord politique ni même par le gouvernement, tandis que les syndicats agricoles se remobilisent.
L’ONG écologiste a été la cible de dégradations et de menaces revendiquées par le syndicat agricole. Elle appelle le gouvernement à prendre position contre « l’écolo-bashing » et demande à la justice de faire son travail.
Proposition de loi, expérimentation dans un arrondissement de Paris : l’idée de promouvoir une alimentation saine, durable et produite dans des conditions éthiques s’installe. Mais des obstacles, notamment financiers, demeurent.
Plusieurs syndicats agricoles appellent à de nouvelles mobilisations à partir de la mi-novembre. Les mesures promises jusqu’ici sont sans effet et les difficultés s’accumulent. Une crise particulièrement visible dans le Tarn, d’où la protestation est partie l’an dernier.
Le thon en conserve, poisson le plus vendu en Europe, est fortement contaminé au mercure. Et les normes qui s’appliquent à ce produit sont particulièrement laxistes. C’est ce que révèle le rapport de l’ONG Bloom, dont l’autrice principale, Julie Guterman, précise les contours.
Le projet de loi de finances est taillé pour satisfaire les exigences des gros exploitants agricoles qui bénéficieront d’allègements fiscaux. Le gros coup de rabot sera pour les budgets alloués l’an dernier à la planification écologique.
En visite au Sommet de l’élevage près de Clermont-Ferrand vendredi 4 octobre, le premier ministre a précisé le budget débloqué en réponse à l’épidémie qui décime les troupeaux de brebis depuis cet été. Laissant de côté une bonne partie des exploitations touchées.
En visite jeudi au Sommet de l’élevage, la nouvelle ministre de l’agriculture, Annie Genevard, a dénoncé l’annonce par le géant du lait d’une baisse de sa collecte. Pour les éleveurs concernés, qui ont fait de gros investissements pour moderniser leur ferme, c’est la catastrophe.
Une enquête de l’émission « Vert de rage » et de l’ONG suisse Public Eye révèle que des substances toxiques interdites en France continuent de sortir des usines normandes des géants phytosanitaires BASF et Syngenta.
Nouveau coup dur pour le secteur de l’élevage : depuis le début de l’été, une maladie se propage dans les troupeaux de brebis, causant la mort de milliers d’animaux. Éleveurs et éleveuses sont démunis face à des services de l’État aux abonnés absents.
Danone, Bjorg, Fleury Michon, Lactalis… Ces marques qui voient leurs produits moins bien notés par le nouveau Nutri-Score, car trop gras ou trop sucrés, élaborent des stratagèmes pour tromper les consommateurs. Voire arrêtent tout bonnement d’afficher le score.
Perlka est l’un des plus vieux engrais chimiques d’Europe. Les autorités européennes voulaient interdire son principal composant, nocif pour l’environnement et la santé humaine. Mais le dossier a été bloqué par le lobbying intense de l’entreprise qui le produit.
La pêche en haute mer ne suffit plus à Pékin, qui se tourne désormais vers les eaux territoriales du monde entier, où près de 250 navires sous contrôle chinois battent pavillon local, comme au Ghana et en Argentine. Une enquête de notre partenaire The Outlaw Ocean Project.
Les repas fournis par Sodexo pendant les JOP génèrent de grosses quantités de déchets, selon des témoignages recueillis par Mediapart. Seule une partie peut être récupérée par les associations d’aide aux plus démunis.
Les nouvelles usines d’insectes sont vastes, les levées de fonds sont impressionnantes, mais leurs débouchés restent finalement limités : croquettes pour chiens délicats et granules pour saumons de Norvège.
Après des décennies à les combattre, les scientifiques sont désormais pressés d’étudier les vertus des insectes plutôt que leurs nuisances. Comme à Tours, où rayonne le plus grand centre européen de recherche sur la biologie de l’insecte.