L'ex-ministre du budget a accordé la Légion d'honneur à Bernard Godet, expert-comptable qui a certifié les comptes de son parti de poche. Après l'affaire de la médaille remise à Patrice de Maistre, cette décoration interroge sur l'usage que le ministre fait des décorations.
Nicolas Sarkozy a estimé, lundi 12 juillet, dans son interview à France 2, qu'Eric Woerth était «lavé de tout soupçon». Si le ministre du travail est confirmé à son poste, un gouvernement resserré est annoncé pour la «fin octobre».
A peine revenue d'Afrique du Sud, Rama Yade fait face à une nouvelle polémique sur le prix de son séjour et de ses nuits d'hôtel, épinglé par le Canard enchaîné. Son audition par les députés l'a contrainte à s'expliquer.
Alors qu'une commission d'enquête sur les sondages de l'exécutif devait être créée mercredi 26 janvier, à l'initiative du PS, les députés socialistes ont décidé mardi d'y renoncer. En fait, ils ont refusé une commission dont le champ d'investigation venait d'être «tronqué» par l'UMP, qui en avait exclu l'Elysée.
Julien Dray l'affirme: la justice l'a blanchi depuis que le parquet deParis a annoncé mi-décembre que lui et ses proches ne seraient pas renvoyés devant un tribunal correctionnel. La réalité est un peu plus complexe, comme le suggère un rapport interne du procureur de Paris dont Mediapart publie les principaux extraits. Le "rappel à la loi" qui a été notifié au député socialiste, ainsi qu'à six personnes mises en cause dans le dossier, signifie que la justice considère qu'ils sont juridiquement les «auteur(s)» de divers délits. C'est pourquoi le parquet s'est bien gardé de classer l'affaire sans suite... Analyse d'un malentendu sciemment entretenu.
L'Assemblée nationale doit adopter, jeudi 2 juillet, des mesures pour encadrer les activités des lobbyistes au Palais-Bourbon. Mediapart en dévoile la teneur. Un registre sera créé, des badges seront attribués de manière plus restrictive. Un code de bonne conduite en 10 points leur interdira de diffuser des argumentaires comportant des «éléments volontairement inexacts, destinés à induire les députés en erreur». Ce dispositif est le résultat de plusieurs années de travail de quelques députés moteurs, qui se sont heurtés à la frilosité de certains collègues. Si la plupart des lobbyistes le saluent, plusieurs observateurs en pointent déjà les insuffisances.
En août 2008, Nicolas Sarkozy s'était toutefois invité à une AG des copropriétaires du cap Nègre (au Lavandou) pour appuyer la position de sa belle-famille, les Bruni-Tedeschi, lesquels possèdent une splendide résidence dans cette commune. Requis par le président pour s'occuper de cette affaire du plus haut intérêt, le préfet du Var avait soutenu mordicus l'intervention des Bruni-Sarkozy. Mais, un an plus tard, ce dossier de tout-à-l'égout n'est toujours pas réglé. Et le préfet en question, Jacques Laisné, vient d'être muté par un décret signé Nicolas Sarkozy. Sans autre raison apparente et sans nouvelle affectation... Enquête.
Le limogeage d'un haut responsable policier est la partie la plus visible de ce qu'il est convenu d'appeler l'Affaire Clavier. Au-delà du «fait du prince», cette histoire corse illustre aussi les dérives de l'immobilier résidentiel de luxe sur l'île de Beauté. Au cœur de la construction du complexe touristique où réside l'ami acteur du président Sarkozy, on trouve le président de l'Assemblée de Corse, Camille de Rocca-Serra.
Dernier volet de notre série sur l'un des plus importants scandales financiers français, l'affaire de l'UIMM. Aujourd'hui, Mediapart s'intéresse à ce que savait exactement le Medef, et plus particulièrement sa présidente, Laurence Parisot, du système des enveloppes en espèces généreusement distribuées par l'UIMM. Plusieurs témoignages, dont l'audition par la police de la «patronne des patrons», apportent quelques éléments de réponse...
Quatrième volet de notre série sur l'un des plus importants scandales financiers français, l'affaire de l'UIMM. Mediapart remonte aujourd'hui la piste d'un éventuel financement occulte de la vie politique avec l'argent de la "caisse noire" de la fédération patronale, la plus importante du pays.
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Troisième volet de notre série sur l'un des plus importants scandales financiers de ces dernières années, l'affaire de l'UIMM. Ou comment, pendant des décennies, la plus puissante fédération patronale du pays a rémunéré ses «fidèles serviteurs» en leur remettant, en guise de primes, des enveloppes bourrées d'argent liquide, au mépris du fisc et sans le moindre contrôle.
Deuxième volet de notre série sur l'un des plus gros scandales financiers français, l'affaire de l'UIMM. A la recherche de plus de 16 millions d'euros prélevés sur la caisse noire de la principale fédération patronale du pays, le juge Roger Le Loire a réuni plusieurs témoignages qui confortent la piste du financement syndical occulte. Mediapart révéle notamment celui de l'ancien directeur général, Dominique de Calan, qui a, pour la première fois, admis que l'UIMM avait remis des enveloppes en liquide aux principaux syndicats universitaires.
Pour la première fois, des témoins brisent le silence qui entoure la "gestion" de la caisse noire de l'UIMM. Des «enveloppes» transportées par un collaborateur de Matignon du temps d'Edith Cresson puis de Pierre Bérégovoy, des parlementaires «achetés» en 1995, des syndicats «arrosés»... Mediapart révèle les nouveaux éléments recueillis par le juge Le Loire, susceptibles de relancer l'enquête sur l'organisation patronale. Lire également les réactions des responsables syndicaux.
Nouveau rebondissement dans l'affaire de caisse noire qui ébranle le patronat français. Au cours de son interrogatoire par le juge Le Loire, mercredi 16 avril, l'ex-président de l'UIMM, Denis Gautier-Sauvagnac, a affirmé que l'un de ses illustres prédécesseurs, François Ceyrac, touchait jusqu'à fin 2007 environ 5.000 euros par mois, en espèces. De 1972 à 1981, François Ceyrac fut président du CNPF, l'ancêtre du Medef.
Imed et Moaz Trabelsi, neveux par alliance du chef de l’Etat tunisien, sont sous le coup de mandats d'arrêt internationaux, soupçonnés par un juge d’Ajaccio d’être les commanditaires d’une série de vols de yachts. Révélations sur une affaire d’Etat suivie de très près par Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, du fait de ses lourdes implications diplomatiques et... amicales.