Selon des documents saisis à Paris, l’entourage de Riad Salamé, l’ancien gouverneur de la Banque du Liban, envisageait de verser jusqu’à 20 millions d’euros pour neutraliser l’enquête qui le visait et « faire muter la juge ».
Selon nos informations, les conditions d’un récent voyage de la maire de Paris, mêlant « visite officielle » et « vacances » pour un coût de près de 60 000 euros, ont été jugées conformes au code de déontologie de la mairie de Paris. Mais la question de son opportunité politique fait polémique jusque chez ses alliés écologistes.
La Cour des comptes est la juridiction censée contrôler la bonne utilisation des deniers publics. Mais dans son dernier rapport annuel, deux photos du président n’étaient pas parfaites. Les 3 000 exemplaires ont été envoyés au pilon et le tout a été réimprimé. Aux frais des contribuables.
Lors de son audition à l’Assemblée nationale sur les dysfonctionnements des fédérations sportives, Gilles Moretton, président de la FFT, s’est révélé fort inexact concernant plusieurs affaires en cours.
Dans la vallée de la Vésubie, touchée par de nouvelles intempéries trois ans après la tempête Alex, le retard des travaux de reconstruction suscite la colère. Le président de la Métropole Nice-Côte d’Azur l’impute aux lourdeurs des procédures. Mais un document de la collectivité, révélé par Mediapart, sème le doute.
Selon les informations de la cellule investigation de Radio France, quatre salariés du conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes, basés à Paris, ne travailleraient pas sur des dossiers régionaux.
Alors que la justice enquête sur l’origine de la dette colossale laissée par la structure chargée de l’organisation de l’ex-Grand Prix de France, les souvenirs d’un voyage du maire de Nice et du président de la région Sud ressurgissent. Trois jours de luxe pour dix personnes ayant coûté… 70 000 euros.
L’ancien député du Rhône Bernard Perrut devait être jugé jeudi 14 septembre pour avoir détourné ses frais de mandat. Toujours conseiller régional, il a obtenu le renvoi de son procès en raison de son état de santé : il se dit dépressif. Sur les réseaux sociaux, on le voit profiter de la Coupe du monde de rugby au Stade de France et de l’ouverture des vendanges.
Le sénateur Jean-Pierre Bansard, l’une des 300 premières fortunes de France, s’est montré des plus généreux avec le général Puga, grand chancelier de la Légion d’honneur jusqu’en janvier 2023. Il l’a invité pour des vacances en Corse, l’a convié à des dîners, a offert un contrat à l’un de ses fils. Dans le même temps, nombre de ses proches et soutiens politiques ont été décorés.
La Cour de cassation a débouté vendredi le garde des Sceaux, maintenu en poste malgré ses déboires judiciaires, de sa demande d’annulation de son renvoi pour « prise illégale d’intérêts », ouvrant ainsi la voie à un procès inédit, qui pourrait se tenir à la fin de l’année, selon des sources judiciaires.
Alerté par la commission de contrôle des comptes de campagne, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour des soupçons d’abus de confiance pendant la dernière élection présidentielle.
Selon les informations de Mediapart, Bercy a signalé au parquet de Paris le cas de l’ex-ministre des collectivités territoriales après lui avoir infligé un redressement fiscal. Déjà visée par une enquête pénale pour « déclaration de patrimoine incomplète ou mensongère » et « blanchiment de fraude fiscale », elle avait été contrainte de démissionner en novembre 2022.
Jusqu’ici députée, la nouvelle ministre déléguée chargée des personnes handicapées a été condamnée aux prud’hommes en juin dernier. « Avec ce gouvernement, les mauvais comportements sont récompensés », dénonce auprès de Mediapart son ex-employée à l’origine de la procédure.
Les travaux entrepris par la métropole Nice-Côte d’Azur pour la reconstruction des vallées montagneuses de la Vésubie et de la Tinée, dévastées en 2020, sont ciblés par une enquête judiciaire. Outre le très lourd bilan humain, les dégâts avaient été considérables.
La commission d’enquête sénatoriale sur le fonds Marianne a rendu publiques ses conclusions, jeudi 6 juillet. Elle pointe la « responsabilité politique » de Marlène Schiappa dans ce « gâchis ». À ses yeux, l’opération lancée par la ministre après l’assassinat de Samuel Paty est avant tout « la dérive d’un coup politique ».
Déjà mise en cause pour des conflits d’intérêts, l’organisation des Jeux olympiques fait face à une nouvelle affaire. Selon nos informations, un haut fonctionnaire mandaté par Bercy a bénéficié d’une prestation de l’établissement qu’il devait contrôler. Le ministre de l’économie demande à son administration de réagir.