Le sénateur Jean-Pierre Bansard, l’une des 300 premières fortunes de France, s’est montré des plus généreux avec le général Puga, grand chancelier de la Légion d’honneur jusqu’en janvier 2023. Il l’a invité pour des vacances en Corse, l’a convié à des dîners, a offert un contrat à l’un de ses fils. Dans le même temps, nombre de ses proches et soutiens politiques ont été décorés.
La Cour de cassation a débouté vendredi le garde des Sceaux, maintenu en poste malgré ses déboires judiciaires, de sa demande d’annulation de son renvoi pour « prise illégale d’intérêts », ouvrant ainsi la voie à un procès inédit, qui pourrait se tenir à la fin de l’année, selon des sources judiciaires.
Alerté par la commission de contrôle des comptes de campagne, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour des soupçons d’abus de confiance pendant la dernière élection présidentielle.
Selon les informations de Mediapart, Bercy a signalé au parquet de Paris le cas de l’ex-ministre des collectivités territoriales après lui avoir infligé un redressement fiscal. Déjà visée par une enquête pénale pour « déclaration de patrimoine incomplète ou mensongère » et « blanchiment de fraude fiscale », elle avait été contrainte de démissionner en novembre 2022.
Jusqu’ici députée, la nouvelle ministre déléguée chargée des personnes handicapées a été condamnée aux prud’hommes en juin dernier. « Avec ce gouvernement, les mauvais comportements sont récompensés », dénonce auprès de Mediapart son ex-employée à l’origine de la procédure.
Les travaux entrepris par la métropole Nice-Côte d’Azur pour la reconstruction des vallées montagneuses de la Vésubie et de la Tinée, dévastées en 2020, sont ciblés par une enquête judiciaire. Outre le très lourd bilan humain, les dégâts avaient été considérables.
La commission d’enquête sénatoriale sur le fonds Marianne a rendu publiques ses conclusions, jeudi 6 juillet. Elle pointe la « responsabilité politique » de Marlène Schiappa dans ce « gâchis ». À ses yeux, l’opération lancée par la ministre après l’assassinat de Samuel Paty est avant tout « la dérive d’un coup politique ».
Déjà mise en cause pour des conflits d’intérêts, l’organisation des Jeux olympiques fait face à une nouvelle affaire. Selon nos informations, un haut fonctionnaire mandaté par Bercy a bénéficié d’une prestation de l’établissement qu’il devait contrôler. Le ministre de l’économie demande à son administration de réagir.
Le vice-président du parti d’Éric Zemmour, transfuge de LR, était visé depuis janvier 2022 par une enquête préliminaire du parquet de Blois ouverte à la suite de nos révélations sur le fonctionnement de ses micropartis, financés par des hommes d’affaires auxquels il a rendu des services.
La ministre a été auditionnée, mercredi 14 juin, par la commission d’enquête sénatoriale pendant plus de trois heures. Placée face aux nombreuses contradictions du dossier, elle s’est défendue en se défaussant sur son cabinet et sur l’administration. À l’entendre, le portefeuille qu’elle occupait Place Beauvau n’était dirigé par personne. Et ses collaborateurs fonctionnaient en autogestion.
Selon nos informations, le parquet de Paris, alerté par la Commission nationale des comptes de campagne, s’intéresse au microparti de Bruno Le Maire. En cause : des dettes non payées à des prestataires, qui pourraient de fait être assimilées à des dons illégaux. Un rien problématique pour un ministre de l’économie et des finances.
Selon nos informations, les juges qui enquêtent sur les comptes des campagnes 2017 et 2022 du président de la République s’intéressent aux « livrables » McKinsey « sur l’évolution du métier d’enseignant », payés par l’État en 2020 et dont des propositions figurent dans le dernier programme d’Emmanuel Macron.
Ce mardi 30 mai, Fabrice Arfi est l’invité de « Abonnez-vous », l’émission Twitch de Mediapart. Coresponsable du service enquêtes, il présente notamment l’ouvrage « Mediapart. 15 grandes enquêtes », en librairie à partir du 2 juin.
Épinglée en 2022 par Mediapart pour des dépenses personnelles aux frais de l’Assemblée nationale lorsqu’elle était députée, l’actuelle secrétaire d’État chargée des anciens combattants avait alors fermement démenti. Elle a pourtant été contrainte de rembourser certaines dépenses, suite à un contrôle de l’Assemblée.
Plusieurs centaines d’eurodéputés ont souscrit à un fonds de pension afin de compléter leurs retraites déjà généreuses. Parmi eux, au moins 81 élus français, dont Investigate Europe et Mediapart ont obtenu la liste. Certains touchent jusqu’à 13 700 euros par mois, au détriment des contribuables européens. Parmi les bénéficiaires présents ou à venir : Jean-Pierre Raffarin, Harlem Désir ou encore Marine Le Pen.
Les neuf membres du Conseil constitutionnel rendront mercredi leur décision sur la seconde proposition de référendum sur les retraites. Mediapart a voulu savoir ce qu’il en était de leur pension à eux. Selon nos recherches, plusieurs ont discrètement bénéficié de situations extrêmement avantageuses. Le président de l’institution, Laurent Fabius, a même touché sa retraite à 50 ans et un jour.