Le vice-président du parti d’Éric Zemmour, transfuge de LR, était visé depuis janvier 2022 par une enquête préliminaire du parquet de Blois ouverte à la suite de nos révélations sur le fonctionnement de ses micropartis, financés par des hommes d’affaires auxquels il a rendu des services.
La ministre a été auditionnée, mercredi 14 juin, par la commission d’enquête sénatoriale pendant plus de trois heures. Placée face aux nombreuses contradictions du dossier, elle s’est défendue en se défaussant sur son cabinet et sur l’administration. À l’entendre, le portefeuille qu’elle occupait Place Beauvau n’était dirigé par personne. Et ses collaborateurs fonctionnaient en autogestion.
Selon nos informations, le parquet de Paris, alerté par la Commission nationale des comptes de campagne, s’intéresse au microparti de Bruno Le Maire. En cause : des dettes non payées à des prestataires, qui pourraient de fait être assimilées à des dons illégaux. Un rien problématique pour un ministre de l’économie et des finances.
Selon nos informations, les juges qui enquêtent sur les comptes des campagnes 2017 et 2022 du président de la République s’intéressent aux « livrables » McKinsey « sur l’évolution du métier d’enseignant », payés par l’État en 2020 et dont des propositions figurent dans le dernier programme d’Emmanuel Macron.
Ce mardi 30 mai, Fabrice Arfi est l’invité de « Abonnez-vous », l’émission Twitch de Mediapart. Coresponsable du service enquêtes, il présente notamment l’ouvrage « Mediapart. 15 grandes enquêtes », en librairie à partir du 2 juin.
Épinglée en 2022 par Mediapart pour des dépenses personnelles aux frais de l’Assemblée nationale lorsqu’elle était députée, l’actuelle secrétaire d’État chargée des anciens combattants avait alors fermement démenti. Elle a pourtant été contrainte de rembourser certaines dépenses, suite à un contrôle de l’Assemblée.
Plusieurs centaines d’eurodéputés ont souscrit à un fonds de pension afin de compléter leurs retraites déjà généreuses. Parmi eux, au moins 81 élus français, dont Investigate Europe et Mediapart ont obtenu la liste. Certains touchent jusqu’à 13 700 euros par mois, au détriment des contribuables européens. Parmi les bénéficiaires présents ou à venir : Jean-Pierre Raffarin, Harlem Désir ou encore Marine Le Pen.
Les neuf membres du Conseil constitutionnel rendront mercredi leur décision sur la seconde proposition de référendum sur les retraites. Mediapart a voulu savoir ce qu’il en était de leur pension à eux. Selon nos recherches, plusieurs ont discrètement bénéficié de situations extrêmement avantageuses. Le président de l’institution, Laurent Fabius, a même touché sa retraite à 50 ans et un jour.
Mediapart a pu consulter le document jusqu’à présent tenu secret. Émanant de trois inspections ministérielles, il affirme que les moyens alloués à la lutte contre la délinquance économique et financière sont nettement insuffisants. Il manque une stratégie.
Les révélations de Mediapart sur le financement, par de l’argent public, de contenus politiques en période électorale ont suscité une vague d’indignations à gauche. Des responsables politiques, dont Anne Hidalgo, envisagent de porter plainte. D’autres réclament l’ouverture d’une enquête parlementaire, voire la démission de Marlène Schiappa.
Un nouveau conflit d’intérêts est apparu au cabinet du ministre de la justice. Il ne concerne pas cette fois le célèbre avocat, mais sa conseillère aux affaires européennes, qui vient d’être épinglée pour avoir touché un complément de rémunération de la Commission européenne parallèlement à ses émoluments ministériels.
L’association de Mohamed Sifaoui n’est pas la seule à avoir été grassement rémunérée par le fonds Marianne. Une autre structure a touché plus de 300 000 euros alors qu’elle venait d’être créée et n’avait aucune activité connue. Sous couvert de lutte contre le séparatisme, elle a diffusé des contenus politiques à l’encontre d’opposants d’Emmanuel Macron pendant les campagnes présidentielle et législatives.
Nicolas Sarkozy, Benyamin Nétanyahou, Silvio Berlusconi ou encore Jacob Zuma : après l’inculpation de Donald Trump, Mediapart passe au crible quatre chefs d’État ou de gouvernement ayant fait l’objet de poursuites judiciaires dans des démocraties.
D’après un décompte réalisé par Mediapart, plus d’une vingtaine de responsables publics détiennent des actions du géant pétrolier français. Une situation qui pose des questions d’ordre déontologique et politique, à l’heure de l’accélération du dérèglement climatique et des débats sur les superprofits.
L’ancien présentateur du 20-heures Jean-Claude Narcy a réalisé, sans appel d’offres, deux expositions à la demande de Sébastien Lecornu pour le ministère des outre-mer et le département de l’Eure. Les textes de l’exposition consacrée aux héros ultramarins ont été en partie empruntés sur Internet.
À la tête du département des Bouches-du-Rhône et ensuite à la métropole, Martine Vassal a compté au sein de son équipe rapprochée plusieurs avocats venus d’une même entreprise, dont ils restent actionnaires, et dont les clients ont des relations très étroites avec les deux institutions.