À Rouen, le dossier de possibles violences sexuelles commises au sein de la Gauche révolutionnaire rejaillit au sein du syndicat CGT Éduc’action 76. Plusieurs de ses membres viennent de démissionner pour s’opposer à la présence sur la liste aux élections professionnelles d’un cadre de la formation trotskiste.
Après l’ouverture d’enquêtes préliminaires visant les deux célèbres créateurs de contenus pour des faits présumés de viol, YouTube n’exclut pas de « prendre des mesures » pour sanctionner des comportements qui auraient eu cours en dehors de la plateforme.
Jugé pour corruption de mineurs sur deux jeunes de 15 ans et un autre de 16 ans, l’animateur de CNews a été condamné lundi à un an de prison avec sursis.
Mediapart a consulté la procédure judiciaire visant Marc Gulbenkian, figure du rock français, accusé d’agression sexuelle par l’une de ses proches. Alors que la plainte a été classée le 2 novembre, l’avocate de la victime, qui s’appuie sur un enregistrement versé au dossier, dénonce une « hérésie » et annonce un recours.
Au terme d’une soirée rocambolesque, l’Assemblée nationale a adopté une proposition de loi créant des pôles spécialisés au sein des tribunaux pour juger les violences intrafamiliales. Une proposition du groupe LR, soutenue par l’ensemble des oppositions… et farouchement combattue par Éric Dupond-Moretti.
La joueuse en ligne est régulièrement victime de campagnes de harcèlement sur les réseaux sociaux et les plateformes de diffusion, depuis qu’elle a dénoncé les propos sexistes d’un streamer. Elle en témoigne dans un entretien vidéo.
Selon nos informations, une étudiante a déposé plainte à Paris. Elle accuse de « viol » le célèbre vulgarisateur scientifique et youtubeur, déjà visé par une enquête préliminaire pour « harcèlement sexuel ». De nouveaux témoignages font état de « problèmes de respect du consentement », mais également d’« emprise ».
Après la médiatisation de l’affaire, l’acteur, mis en examen pour « viols », et la réalisatrice Valeria Bruni Tedeschi crient au non-respect de la présomption d’innocence. Ce principe judiciaire fondamental n’empêche pourtant ni la parole, ni la liberté d’informer, ni la mise en place de mesures conservatoires.
Mediapart s’est entretenu avec un tandem qui a multiplié les innovations dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Pour Gwenola Joly-Coz, première présidente de la cour d’appel de Poitiers, et Éric Corbaux, procureur général, l’institution judiciaire a besoin de plus de moyens.
Que sont devenues les révélations en avalanche dans les médias français depuis #MeToo, en 2017 ? Ont-elles été judiciarisées ? Quelles en ont été les conséquences ? Mediapart a décortiqué 100 dossiers parmi les plus retentissants.
Deux audits, menés par deux cabinets distincts, mettent en cause le patron de l’AGPM, général à la retraite, accusé de « propos et comportements inappropriés à connotation sexuelle ». La direction serait aussi responsable d’une grande souffrance au travail. Elle dément en bloc.
À l’appel du collectif féministe #NousToutes, des dizaines de milliers de personnes ont défilé dans toute la France pour dénoncer les insuffisances du gouvernement en matière de lutte contre les violences de genre.
Cinq ans après #MeToo et à la veille de la journée nationale de mobilisation contre les violences sexistes et sexuelles, l’historienne Christelle Taraud décortique les causes des féminicides en France et partout dans le monde, ce « crime de propriétaire ».
Depuis 2020, trente structures de prise en charge des auteurs de violences conjugales sont expérimentées sur le territoire, non sans susciter des polémiques. Au Québec et en Belgique, elles existent depuis des décennies, avec un impact documenté sur la baisse de la récidive.
Utilisés en France depuis deux ans, les bracelets antirapprochement complètent l’arsenal judiciaire contre les violences conjugales. Malgré de premiers retours prometteurs, des dysfonctionnements techniques et des réticences freinent leur montée en puissance.
Elles dénoncent des claques sur les fesses, des frôlements de poitrine, des propos sexistes répétés et une ambiance misogyne qui serait systématique au sein du complexe funéraire de Grammont. Malgré plusieurs alertes à la hiérarchie et à la Métropole, qui contrôle l’entreprise, la situation semble figée.