Dans l’affaire Adrien Quatennens, le refus de la médiatisation de son ex-compagne n’a pas été respecté par la presse. Le député insoumis a quant à lui choisi de détailler publiquement sa version des faits.
Le parquet de Paris a indiqué que les accusations s’appuyaient sur des faits trop anciens pour être jugés. Il s’agissait de la seule procédure judiciaire concernant l’ancien ministre, par ailleurs visé par plusieurs autres témoignages. Il les récuse tous.
Clara avait 18 ans, Emma 14, Nana 22, Céline 20, Rianne 22. Toutes ont été tuées en 2022 par leur petit ami. Les jeunes filles et jeunes femmes, qui se déclarent davantage victimes de violences au sein du couple que leurs aînées, restent pourtant dans un angle mort des politiques de prévention.
Le parquet de Paris a classé sans suite la plainte pour « viol », « torture » et « actes de barbarie », déposée par une femme à l’encontre du dirigeant de la CGT. L’organisation syndicale vient de le réintégrer, six mois après avoir suspendu son mandat.
Cela fait une décennie que des avocates signalent des retraits de soutiens-gorge imposés par des surveillants quand elles se rendent en prison. Depuis la diffusion d’une note par l’administration pénitentiaire en juillet 2021 interdisant cette pratique, au moins quatre avocates ont rapporté avoir été ainsi « humiliées ».
Alors que le pape François a demandé pardon pour les violences commises dans les pensionnats autochtones du Grand Nord, le Canada a sollicité l’extradition du père Joannes Rivoire, visé par des accusations d’agressions sexuelles sur mineurs. En 2017, Mediapart avait retrouvé le religieux, caché en France depuis 1993.
Si la majorité des affaires de violences sexuelles sur mineurs sont classées sans suite, d’autres sont parfois jugées en comparution immédiate, même les plus graves. Enquêtes menées au pas de charge, droit des victimes bafoué… Avocats et magistrats dénoncent une procédure « expéditive ».
Deux femmes racontent avoir été victimes d’agressions de la part de Samir Elyes, l’un des pionniers du comité Vérité et justice pour Adama. Elles reprochent au collectif mené par Assa Traoré d’avoir minimisé les faits, au point qu’elles ont dû renoncer à militer. Assa Traoré, elle, assure avoir fait le nécessaire pour éloigner Samir Elyes. Pendant des années, il est pourtant resté à ses côtés.
Le parquet de Paris a annoncé mercredi 13 juillet avoir ouvert une enquête préliminaire pour harcèlement et agression sexuels visant le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale. Une décision qui fait suite au dépôt d’une plainte d’une ancienne sympathisante de gauche.
Cette décision, susceptible d’appel, vient mettre un terme provisoire à ce dossier dans lequel la plaignante Sophie Patterson-Spatz accusait le locataire de Beauvau de viol, harcèlement sexuel et abus de confiance, pour des faits qui se seraient produits selon elle à Paris en 2009.
Mardi 5 juillet, la prestigieuse agence de communication de Bolloré a annoncé le licenciement d’un haut dirigeant. Une décision qui fait suite à l’enquête interne lancée après la révélation de violences sexistes et sexuelles. Celle-ci reste bien timide sur la responsabilité du groupe.
Star de l’arbitrage, associé de l’ancien garde des Sceaux Dominique Perben, l’avocat d’affaires Jean-Georges Betto est renvoyé en octobre devant le tribunal correctionnel de Paris, à l’issue d’une enquête pour « harcèlement sexuel » et « moral ».
La vidéaste Clothilde Chamussy, de la chaîne « Passé sauvage », accuse l’animateur de « DirtyBiology » de harcèlement sexuel. Il est mis en cause par sept autres femmes pour violences psychologiques, sexistes et sexuelles. Il « conteste totalement les accusations » relayées à son encontre.
Une nouvelle femme a raconté à BFMTV avoir eu des « vertiges » après avoir pris un verre avec l’élu en 2013, puis s’être réveillée « complètement dévêtue ». Fraîchement débarqué du gouvernement, le député dénonce des « calomnies ignobles ».
Plusieurs militantes ont affirmé que le député insoumis, élu jeudi président de la commission des finances, a déjà eu un comportement inapproprié avec des femmes. Mais en l’absence de signalement, aucune enquête n’a abouti. L’intéressé dément, tout en admettant avoir « évolué » depuis #MeToo.
En 2017, deux doctorantes et une enseignante ont porté plainte contre un responsable de la filière dédiée aux sports, Staps, de l’université bretonne. L’enquête est toujours en cours. Et aucune sanction disciplinaire n’a été prise.