Violences sexistes et sexuelles Enquête

Prise en charge des auteurs de violences : le retard français

Depuis 2020, trente structures de prise en charge des auteurs de violences conjugales sont expérimentées sur le territoire, non sans susciter des polémiques. Au Québec et en Belgique, elles existent depuis des décennies, avec un impact documenté sur la baisse de la récidive. 

Sarah Brethes

Lorient (Morbihan).– Pierre, 44 ans, a « fait une grosse bêtise » et sera jugé en mai prochain pour avoir violenté sa compagne. Il veut comprendre pourquoi il en « est arrivé là » et a demandé à suivre un « stage de responsabilisation ». Johnny*, 45 ans, sort d’un an de détention et ne « comprend pas pourquoi » il n’a toujours pas le droit d’être en contact avec son ex-conjointe. Elvis*, 44 ans, a été contraint par la justice à suivre un stage après une main courante de son épouse. Il a appris à « ne plus monter en pression », tous deux ont « décidé de continuer à vivre ensemble » et lui veut désormais suivre une thérapie.

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