Le chef d’une large coalition de centre-gauche, Alberto Fernández, est donné nettement vainqueur à la présidentielle de ce dimanche 27 octobre, face au président de droite Mauricio Macri, fortement critiqué pour sa gestion de la crise économique.
Des élections générales ont lieu le 27 octobre en Argentine, qui devraient voir le retour au pouvoir des péronistes. Le président sortant, Mauricio Macri, est accusé d’avoir précipité le pays dans la crise économique et sociale. Reportage à Mar del Plata, grande station balnéaire au taux de chômage record.
Depuis dimanche, le président argentin, largement devancé lors des primaires, est sous pression politique et financière. Pour tenter d’endiguer la chute du peso et sa chute électorale, Mauricio Macri a annoncé une hausse du salaire minimum, des réductions d’impôt, des aides pour les petites entreprises, et appelle au secours l’opposition.
Alberto Fernández, le candidat de l’opposition à la présidentielle, a largement devancé le président Mauricio Macri lors des primaires obligatoires pour tous les partis, dimanche 11 août. Un scrutin à valeur de test, à deux mois des élections générales. Le président paie la crise économique, aggravée par les mesures d’austérité imposées par le FMI. Lundi, le peso et la Bourse se sont effondrés en réaction à la défaite probable de Macri.
En pleine crise économique, l’Argentine se prépare à des élections générales au résultat encore incertain. Le président de droite Mauricio Macri a débauché l’un des représentants de l’opposition comme colistier pour la présidentielle d’octobre 2019. Face à lui, l’ex-présidente Cristina Kirchner joue la discrétion en se présentant en deuxième position sur un ticket dirigé par le péroniste Alberto Fernández.
Le président de droite, Mauricio Macri, se prépare à briguer un second mandat en 2019. En face, le péronisme peine à s’affranchir de l’ombre de Cristina Kirchner. D’autres figures inspirées par Trump ou Bolsonaro pourraient tirer leur épingle du jeu.
Les mois à venir s’annoncent difficiles pour les Argentins, confrontés à une nouvelle crise économique et à la gestion au quotidien d’une inflation galopante. Le gouvernement Macri, qui vient d’obtenir sept milliards de dollars supplémentaires de prêt du FMI, a engagé des réformes d’austérité qui pourraient aggraver la récession.