Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Face aux critiques et aux contestations, le ministre de l’éducation nationale vient de publier un énième livre pour défendre son bilan. Empruntant davantage à la fable qu’aux faits, son récit dessine, entre les lignes, l’exercice solitaire et prétentieux du pouvoir d’Emmanuel Macron.
Des investigations menées par les services spécialisés de l’État, après les révélations du consortium Forbidden Stories, ont permis de détecter la « présence de marqueurs suspects » dans les téléphones des ministres Jean-Michel Blanquer, Jacqueline Gourault, Julien Denormandie, Emmanuelle Wargon et Sébastien Lecornu.
La ministre déléguée à la citoyenneté fait tout pour incarner le projet de loi visant à interdire les « thérapies de conversion », ces méthodes censées imposer l’hétérosexualité aux LGBT+. Déterminée à porter ce texte, qui sera débattu à l’Assemblée nationale le 5 octobre, elle n’hésite pas à invisibiliser ses collègues de gouvernement et à faire pression sur les associations.
Incarnant deux offres politiques bien distinctes, Yannick Jadot et Sandrine Rousseau se sont qualifiés pour le second tour de la primaire écologiste, qui se tiendra du 25 au 28 septembre. Les résultats serrés du premier tour et le nombre inédit de participants laissent le scrutin très ouvert.
Intellectuels, déçus du macronisme, activistes, cadres ou élus d’Europe Écologie-Les Verts... Les différentes galaxies réunies autour de Yannick Jadot, Sandrine Rousseau, Éric Piolle, Delphine Batho et Jean-Marc Governatori dessinent en creux les contours de leur candidature à la primaire écologiste.
Candidat à sa réélection, le chef de l’État a fait sa rentrée politique à Marseille, où il entend installer son « laboratoire » durant les huit mois qui le séparent de la présidentielle. Si les élus locaux veulent croire en son projet, les acteurs de terrain oscillent entre la colère et la lassitude.
Les révélations du vaste scandale d’espionnage permis par le logiciel « Pegasus » n’ont pas suscité de vive réaction d’Emmanuel Macron et son gouvernement. Eux-mêmes ainsi qu’un millier de Français·e·s sont pourtant concerné·e·s.
Les numéros de portables du chef de l’État, d’Édouard Philippe et de quatorze ministres figurent parmi les appareils ciblés par le logiciel espion pour le compte du Maroc. Ces révélations interrogent la sécurité nationale et les relations diplomatiques de la France.
Le président de la République veut maintenir Éric Dupond-Moretti au gouvernement malgré sa mise en examen. Ce faisant, il s’assoit sur ses promesses passées et sombre dans l’ère du sans conséquence. Une volte-face qui en dit long sur l’affaissement du pouvoir à l’épreuve du réel.
Mesures imposées, certitudes assénées, absence de débats, revirements, mises en cause, reniement des promesses... L’allocution du chef de l’État, lundi soir, dessine une image assez nette de la façon dont il exerce le pouvoir et entend aborder l’élection présidentielle de 2022.
Le président a annoncé la vaccination obligatoire pour tous les professionnels de santé d’ici au 15 septembre, ainsi que l’extension du passe sanitaire à l’essentiel des activités sociales – les cinémas le 21 juillet, les bars et restaurants début août, etc. Il a aussi défendu son bilan et la volonté de relancer dès que possible des réformes pourtant contestées.
Les vérifications de la situation fiscale de chaque ministre ont abouti à une découverte de taille : le garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, a omis de déclarer plus de 300 000 euros de revenus, liés à ses droits d’auteur, selon des informations de Mediapart.
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L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».
« Gecina, découpeurs en série, Gecina, expulseurs en série, venez discuter avec nous ! », scandaient ce mardi 17 avril, les dizaines de locataires venus manifester place de la Bourse, à Paris, contre la vente à la découpe de leur immeuble par le bailleur privé Gecina.
L’UMP persona non grata dans les réunions sur l’égalité des droits ? La question mérite d’être posée au regard de l’accueil réservé aux représentants du candidat Sarkozy lors des récents rendez-vous sur le sujet. Sifflés, hués, ces derniers ont, à chaque fois, tenté de défendre la position de leur candidat sur le terrain des discriminations face à des salles électrisées. En vain. La voix de la colère porte désormais plus loin que celle du président sortant.
«Homophobe!», «Égalité!», « Sarko, ça suffit!»…C’est sous les sifflets et les huées que le représentant de Nicolas Sarkozy, Geoffroy Didier, secrétaire national de l'UMP et conseiller régional d'Ile-de-France, a été accueilli le samedi 31 mars au « Meeting LGBT (Lesbiennes, Gays, Bi et Trans) pour l’égalité ».