Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
À un an de la présidentielle, Manuel Valls quitte Barcelone pour renouer avec la vie politique française. Fort de ses crispations identitaires, de son aptitude à se couler dans l’agenda idéologique de l’extrême droite et de son absence totale de cohérence, l’ancien premier ministre s’inscrit parfaitement dans l’air du temps.
En annonçant porter plainte contre Audrey Pulvar pour une opinion politique, le ministre de l’intérieur sombre une nouvelle fois dans la polémique stérile. À l’image du pouvoir exécutif, il rivalise de démagogie, renie les principes fondamentaux et montre toute l’étendue de sa faiblesse.
Le maire de Nice a encouragé une manifestation de policiers municipaux, pour protester contre la décision du Conseil constitutionnel sur la loi « Sécurité globale ». Une démarche qui s’inscrit dans une remise en question plus générale des institutions. Le président du syndicat de défense des policiers municipaux dénonce une « manipulation à des fins politiques ».
Ces derniers jours, la France a paru effacée et partiale. Une attitude qui s’explique d’un point de vue diplomatique, mais découle aussi de considérations liées à la situation intérieure française.
La République ne saurait se soumettre à la police. Ce principe démocratique est remis en cause par l’intersyndicale policière, avec le soutien du pouvoir en place, de l’extrême droite et des deux partis historiques de la gauche.
La panthéonisation de l’avocate et militante féministe Gisèle Halimi, engagée aux côtés du FLN pendant la guerre d’Algérie, nécessite encore une « réflexion », selon l’Élysée. « Il faut écouter les uns et les autres », dont les collectifs de « femmes d’harkis » qui s’y opposent.
Pressé par une partie de sa majorité, l’exécutif a sondé l’ancien député LR Jean Leonetti, pour participer à une éventuelle réflexion sur l’évolution de la loi qu’il avait portée en 2005. Une façon de rejeter la demande, récemment formulée par 300 députés, d’un débat parlementaire avant la fin du quinquennat.
Répondant à une provocation du vice-président du RN, Stanislas Guerini a condamné le port du voile d’une candidate LREM aux départementales. Ce faisant, le délégué général du parti présidentiel a démontré à quel point l’extrême droite dicte l’agenda politique d’une majorité sans histoire ni colonne vertébrale.
Plus de trois ans après l’émergence du mouvement #MeToo, le milieu de l’édition semble encore hermétique à la prise de conscience collective qui s’est ensuivie. Entre-soi, précarité, pouvoir masculin… Des autrices et des éditrices analysent les ressorts d’une mécanique vieille comme la littérature.
Défenseur des droits, Cnil, Observatoire de la laïcité, Commission nationale consultative des droits de l’homme… Souvent décriés, rarement écoutés, les organismes qui gravitent autour du gouvernement font régulièrement l’objet de batailles politiques, qui rendent d’autant plus nécessaire leur indépendance.
Au terme de semaines de grandes manœuvres, Jean Castex a annoncé un accord avec le président LR de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, créant de vives tensions au sein de la majorité présidentielle comme du parti de Christian Jacob. LR a immédiatement retiré son investiture à Renaud Muselier.
Mediapart a recueilli de nombreux documents et les témoignages d’une vingtaine de femmes ayant un jour croisé la route de Stéphane Marsan, patron des éditions Bragelonne, spécialisées dans les littératures de l’imaginaire. Autrices, éditrices, étudiantes, traductrices ou stagiaires… Toutes font part de remarques et de gestes inappropriés, à connotation sexuelle, dans un cadre professionnel.
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L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».
« Gecina, découpeurs en série, Gecina, expulseurs en série, venez discuter avec nous ! », scandaient ce mardi 17 avril, les dizaines de locataires venus manifester place de la Bourse, à Paris, contre la vente à la découpe de leur immeuble par le bailleur privé Gecina.
L’UMP persona non grata dans les réunions sur l’égalité des droits ? La question mérite d’être posée au regard de l’accueil réservé aux représentants du candidat Sarkozy lors des récents rendez-vous sur le sujet. Sifflés, hués, ces derniers ont, à chaque fois, tenté de défendre la position de leur candidat sur le terrain des discriminations face à des salles électrisées. En vain. La voix de la colère porte désormais plus loin que celle du président sortant.
«Homophobe!», «Égalité!», « Sarko, ça suffit!»…C’est sous les sifflets et les huées que le représentant de Nicolas Sarkozy, Geoffroy Didier, secrétaire national de l'UMP et conseiller régional d'Ile-de-France, a été accueilli le samedi 31 mars au « Meeting LGBT (Lesbiennes, Gays, Bi et Trans) pour l’égalité ».