Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Chargé par le gouvernement d’étudier les conditions d’un maintien des élections régionales et départementales, prévues en mars 2021, Jean-Louis Debré préconise leur report fin juin. Une décision qui fait globalement consensus, mais qui perturbe les stratégies présidentielles.
Jeudi soir, le chef du gouvernement a mobilisé quatre ministres et plus d’une heure d’antenne pour annoncer qu’il n’annoncerait rien. Les règles du confinement restent les mêmes jusqu’au 1er décembre. Et hormis une éventuelle réouverture des commerces, rien ne changera après cette date.
Au printemps, plusieurs maires voulaient durcir les règles de confinement, mais la priorité automnale est plutôt de préserver le petit commerce. Dans les deux cas, les tribunaux posent des bornes nettes à leur action. « Des poursuites pénales pourraient être envisagées », indique un ministre.
Agnès Pannier-Runacher a tenté de dissuader plusieurs élus d’opposition de saisir le Conseil constitutionnel sur le projet de loi d’accélération et simplification de l’action publique. Les intéressés dénoncent des « pressions graves ». 78 députés ont déposé un recours.
Après avoir longtemps assuré que la situation était sous contrôle et que tout était prêt en cas de recrudescence de l’épidémie, l’exécutif a finalement choisi de reconfiner l’ensemble du territoire à compter de vendredi et pour un mois. Une mesure qui signe l’échec de sa stratégie initiale.
Remise en cause de décisions du Conseil constitutionnel et de la loi de 1881 sur la presse, glissements institutionnels… Sous pression d’une partie de l’opposition, des membres du gouvernement et de la majorité sont prêts à s’attaquer aux libertés publiques et aux droits individuels.
Matignon a confirmé mardi vouloir « faire évoluer » l’Observatoire de la laïcité et renouveler son équipe. En liant le sort de cet organisme à l’assassinat terroriste de Samuel Paty, l’exécutif donne raison aux identitaires et mélange tous les sujets.
Renforcement du projet de loi contre le « séparatisme islamiste », retour de la loi Avia, changements envisagés à la tête de l’Observatoire de la laïcité… Après l’assassinat de Samuel Paty, le président veut donner à voir des actes « concrets », quitte à sombrer dans le confusionnisme.
La situation sanitaire est assez « préoccupante » pour limiter les réunions entre amis et en famille, mais les 20 millions de Français concernés par le couvre-feu, une nouvelle mesure de restriction de liberté, devront en revanche continuer de travailler.
Des professionnels de santé aux membres du gouvernement, rares sont ceux à comprendre la façon dont est gérée la crise depuis la rentrée. Alertes ignorées, consultations bâclées, défiance généralisée... « On est en train de créer un problème de nature politique et démocratique qui menace l’avenir du pays », estime l’ancien directeur général de la santé William Dab.
La campagne du deuxième référendum d’autodétermination a été marquée par la radicalisation des positions politiques. Alors que l’accord de Nouméa touche à sa fin, le dialogue entre loyalistes et indépendantistes est rompu. L’avenir de l’archipel est suspendu aux résultats du scrutin, dimanche.
Le président de la République s’est exprimé, vendredi 2 octobre, sur le « séparatisme islamiste ». Cherchant un équilibre pour éviter « le piège de l’amalgame », il a toutefois cédé aux pressions de ceux qui souhaitaient voir ce sujet porté à l’agenda. En ouvrant un boulevard aux crispations identitaires.
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L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».
« Gecina, découpeurs en série, Gecina, expulseurs en série, venez discuter avec nous ! », scandaient ce mardi 17 avril, les dizaines de locataires venus manifester place de la Bourse, à Paris, contre la vente à la découpe de leur immeuble par le bailleur privé Gecina.
L’UMP persona non grata dans les réunions sur l’égalité des droits ? La question mérite d’être posée au regard de l’accueil réservé aux représentants du candidat Sarkozy lors des récents rendez-vous sur le sujet. Sifflés, hués, ces derniers ont, à chaque fois, tenté de défendre la position de leur candidat sur le terrain des discriminations face à des salles électrisées. En vain. La voix de la colère porte désormais plus loin que celle du président sortant.
«Homophobe!», «Égalité!», « Sarko, ça suffit!»…C’est sous les sifflets et les huées que le représentant de Nicolas Sarkozy, Geoffroy Didier, secrétaire national de l'UMP et conseiller régional d'Ile-de-France, a été accueilli le samedi 31 mars au « Meeting LGBT (Lesbiennes, Gays, Bi et Trans) pour l’égalité ».