Journaliste et responsable du pôle politique de Mediapart.
En charge de l’animation de la couverture éditoriale sur les extrêmes droites. Pour nous écrire : extremedroite@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Une enquête pour diffusion d’images pédopornographiques a été ouverte à l’encontre de l’auteur de bandes dessinées Bastien Vivès et deux de ses maisons d’édition, après une plainte déposée par une association de protection de l’enfance.
Le rôle du Parlement est-il vraiment rehaussé depuis la rentrée ? Ou la montée en puissance de l’exécutif est-elle irrépressible sous le régime actuel ? La politiste Brigitte Gaïti livre une vision tranchante des évolutions de l’action publique, au détriment de la démocratie représentative.
Religion pour les uns, abomination pour les autres, la tauromachie a toujours engendré des querelles binaires et stériles. À la faveur d’une proposition de loi visant son interdiction, Mediapart a interrogé ses aficionados et ses adversaires pour tenter de comprendre les ressorts d’un débat bien plus complexe qu’il n’y paraît.
L’exposition « Dans les yeux de Bastien Vivès » vient d’être annulée par le festival d’Angoulême, après une levée de boucliers contre certains de ses propos et ouvrages mettant en scène pédopornographie et inceste. Dans un milieu encore pétri de sexisme et de non-dits, plusieurs personnalités de la bande dessinée souhaitent aujourd’hui pousser le débat. Elles réclament une réflexion de fond sur les imaginaires véhiculés par le 9e art français.
La cour d’assises spéciale de Paris a condamné à des peines de dix-huit ans de prison les deux principaux accusés, Chokri Chafroud et Mohamed Ghraieb, pour « sanctionner sévèrement et de la même manière la participation à une association à caractère terroriste », au regard du « traumatisme national ».
Un leader du mouvement indépendantiste Corsica Libera et deux autres hommes ont été arrêtés jeudi dans le cadre d’une enquête du Parquet national antiterroriste. À quelques jours d’une visite du ministre de l’intérieur, plusieurs élus insulaires évoquent un « très mauvais signe ».
Des membres du ministère d’Agnès Pannier-Runacher sont à bout : son compagnon, Nicolas Bays, sans titre ni fonction, ne cesse d’intervenir pour donner des ordres ou mettre la pression. En outre, plusieurs collaborateurs ont confié à Mediapart avoir été victimes de gestes déplacés de sa part il y a plusieurs années à l’Assemblée nationale. Ce que l’intéressé conteste.
Les récents propos racistes lancés par un député RN à l’Assemblée nationale ont fait remonter des souvenirs poisseux chez bon nombre de responsables politiques qui ont eu à subir des insultes, des menaces et des préjugés en raison de leur couleur de peau. Ministres, députés, élus locaux ou cadres de parti, Mediapart les a interrogés pour tenter de tracer les contours de leur expérience.
« Pétrole », « paradis fiscaux », « dissimulation » : depuis la publication d’un article du média Disclose sur son père, la ministre de la transition énergétique est sous le feu des critiques. Pour essayer d’y voir clair, Mediapart s’est penché sur les quatre enjeux – conflit d’intérêts, fiscalité, transparence et politique – du dossier.
Les propos racistes du député RN Grégoire de Fournas ont été unanimement condamnés par les groupes de l’Assemblée nationale, à l’exception de celui d’extrême droite. De Renaissance à la Nupes, en passant par la première ministre, chacun demande une « sanction exemplaire ». Après des mois de « banalisation », « le vernis craque », soulignent plusieurs élus.
Le ministre de l’intérieur accuse la gauche de compromission avec le RN, en oubliant son propre bilan en la matière. De ses premiers pas aux côtés de Christian Vanneste à ses débats cordiaux avec Éric Zemmour et Marine Le Pen, en passant par ses écrits dans une revue de l’Action française, les souvenirs sont pourtant nombreux.
Mise en examen pour sa gestion de la crise pandémique, l’ancienne ministre de la santé a raconté son récit des événements dans un journal rétrospectif. Elle y produit plusieurs messages démontrant les manquements de l’Élysée. Mais révèle en creux sa propre inconséquence.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Six mois après les révoltes en Nouvelle-Calédonie, Mediapart est parti à la rencontre des indépendantistes kanak, en tribu, dans les quartiers populaires de Nouméa, mais aussi en « brousse », au nord de la capitale. Avec pour objectif de donner la parole à celles et ceux qui en sont d’ordinaire privés.
Mediapart lance « L’Œil de la recherche », une série de chroniques pour analyser les dynamiques des extrêmes droites françaises, européennes et mondiales. Loin des petites phrases, des coups de com’ et des bavardages.
Reportage, analyses, enquêtes... Dans le cadre du renforcement de sa couverture éditoriale sur les extrêmes droites, Mediapart a choisi d’investir deux postes d’observation dans lesquels elles sont au pouvoir : au gouvernement en Italie et à la tête de certaines municipalités dans le sud de la France.
Dans un contexte de plus en plus alarmant, Mediapart renforce encore sa couverture des extrêmes droites et lance une newsletter dédiée dans laquelle vous pourrez retrouver, chaque mois, nos enquêtes, nos reportages, nos analyses, mais aussi des rendez-vous inédits afin de casser la vitrine de la « normalisation ».
L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».