Journaliste et responsable du pôle politique de Mediapart.
En charge de l’animation de la couverture éditoriale sur les extrêmes droites. Pour nous écrire : extremedroite@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Face à la troisième vague, le chef de l'Etat n’a eu d’autre choix que d’annoncer, jeudi soir, « de nouvelles mesures » à court terme. Il estime n’avoir « aucun mea culpa à faire » quant à sa gestion de la crise. L’explosion actuelle avait pourtant bel et bien été anticipée par les scientifiques dès janvier.
Stratégie vaccinale au ralenti, débats sur « l’islamo-gauchisme », violences policières, critiques sur les traités de libre-échange… À l’approche d’un sommet européen consacré à la crise sanitaire, entretien avec le secrétaire d’État chargé des affaires européennes.
Les hôpitaux sont confrontés à une troisième vague de Covid qui, dans plusieurs régions, a déjà dépassé la deuxième. Le conseil scientifique réclamait, depuis fin janvier, un reconfinement préventif. Emmanuel Macron a longtemps résisté. Il s’y résout au pied du mur.
Le projet de loi constitutionnelle sur le climat, qu’Emmanuel Macron proposait de soumettre par voie référendaire, a toutes les chances d’échouer. Une aubaine pour le président de la République qui, comme tous ses prédécesseurs, redoute l’utilisation de ce levier institutionnel.
À un an de l’élection présidentielle, plusieurs figures de La République en marche s’interrogent sur l’éloignement du centre-gauche et sur le refus de faire une nouvelle fois barrage à l’extrême droite. « Il y a eu des blessures pour une partie de notre électorat », dit l’une d’entre elles.
Persuadé de tenir de quoi éviter « une crise démocratique », le patron du MoDem se démène pour que le chef de l’État instaure, comme il s’y était engagé en 2017, la proportionnelle pour les législatives de 2022. Parmi les élus macronistes, personne n’y croit plus, mais tout le monde s’inquiète d'une fracture dangereuse dans la majorité.
Emmanuel Macron a reconnu « au nom de la France » la responsabilité de l’assassinat du nationaliste algérien Ali Boumendjel pendant la guerre d’Algérie. Un geste d’apaisement préconisé par le rapport Stora, mais qui survient après un mois de brouillage des lignes entre la majorité présidentielle et l’extrême droite.
En proposant un reconfinement pour lutter contre la dégradation sanitaire en Île-de-France, la mairie de Paris pose une question que les soutiens d’Emmanuel Macron refusent d’envisager : et si « l’épidémiologiste en chef » s’était trompé ?
Jeudi soir, le service public a permis à Gérald Darmanin et Marine Le Pen de débattre de leurs obsessions communes. Un échange rempli d’amabilités et de convergences de vue, durant lequel le ministre de l’intérieur a même jugé la présidente du RN « plus molle » que lui.
La précarité de plus en plus visible des jeunes bouscule les rangs macronistes. Entre mesures d’urgence et recyclage de promesses de campagne, l’exécutif tente de se tirer d’une situation devenue très politique, à l’approche de la présidentielle.
La vague #MeTooInceste a fait resurgir une ancienne plaidoirie du garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti dans laquelle il était question d’« inceste consenti ». Tous les moyens sont-ils bons pour assurer la défense d’un client ? Mediapart a interrogé plusieurs pénalistes sur les liens qu’entretiennent la justice et la morale.
Divisé sur les mesures à prendre face à la recrudescence épidémique, l’exécutif sombre dans une communication erratique, qui peine à masquer ses contradictions.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Six mois après les révoltes en Nouvelle-Calédonie, Mediapart est parti à la rencontre des indépendantistes kanak, en tribu, dans les quartiers populaires de Nouméa, mais aussi en « brousse », au nord de la capitale. Avec pour objectif de donner la parole à celles et ceux qui en sont d’ordinaire privés.
Mediapart lance « L’Œil de la recherche », une série de chroniques pour analyser les dynamiques des extrêmes droites françaises, européennes et mondiales. Loin des petites phrases, des coups de com’ et des bavardages.
Reportage, analyses, enquêtes... Dans le cadre du renforcement de sa couverture éditoriale sur les extrêmes droites, Mediapart a choisi d’investir deux postes d’observation dans lesquels elles sont au pouvoir : au gouvernement en Italie et à la tête de certaines municipalités dans le sud de la France.
Dans un contexte de plus en plus alarmant, Mediapart renforce encore sa couverture des extrêmes droites et lance une newsletter dédiée dans laquelle vous pourrez retrouver, chaque mois, nos enquêtes, nos reportages, nos analyses, mais aussi des rendez-vous inédits afin de casser la vitrine de la « normalisation ».
L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».