Journaliste et responsable du pôle politique de Mediapart.
En charge de l’animation de la couverture éditoriale sur les extrêmes droites. Pour nous écrire : extremedroite@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La « reine des paparazzis » est réputée proche de Brigitte et Emmanuel Macron. Régulièrement présente à l’Élysée au début du quinquennat, elle s’est faite plus discrète après l’affaire Benalla. Mais la place que le couple présidentiel lui a accordée continue de soulever de nombreuses questions.
L’omniprésence du RN dans les régionales fait resurgir les difficultés de positionnement de la droite, qu’elle soit au gouvernement (LREM) ou dans l’opposition (LR), face à l’extrême droite. Dans les partis, les avis sur la façon de séduire l'électorat de Marine Le Pen sont presque aussi nombreux que les élus.
Au pouvoir depuis cinq ans, les nationalistes corses sont aujourd’hui confrontés à l’impatience, voire à la déception, d’une partie de leur base. Des figures de la société insulaire, elle-même en pleine mutation, dressent un bilan de cette première mandature et expliquent ce qu’elles attendent de la prochaine.
Si les violences sexuelles touchent tous les milieux et tous les partis, la parole semble plus difficile à faire émerger, ou à être entendue, à droite et à l’extrême droite. Ce verrou tend pourtant à sauter. Mediapart donne la parole à des femmes de droite sur le sujet.
À un an de la présidentielle, le chef de l’État profite des régionales et départementales pour achever les partis d’opposition et s’installer seul face à l’extrême droite. Une stratégie périlleuse qui inquiète jusque dans les rangs de sa majorité.
À un an de la présidentielle, Manuel Valls quitte Barcelone pour renouer avec la vie politique française. Fort de ses crispations identitaires, de son aptitude à se couler dans l’agenda idéologique de l’extrême droite et de son absence totale de cohérence, l’ancien premier ministre s’inscrit parfaitement dans l’air du temps.
En annonçant porter plainte contre Audrey Pulvar pour une opinion politique, le ministre de l’intérieur sombre une nouvelle fois dans la polémique stérile. À l’image du pouvoir exécutif, il rivalise de démagogie, renie les principes fondamentaux et montre toute l’étendue de sa faiblesse.
Le maire de Nice a encouragé une manifestation de policiers municipaux, pour protester contre la décision du Conseil constitutionnel sur la loi « Sécurité globale ». Une démarche qui s’inscrit dans une remise en question plus générale des institutions. Le président du syndicat de défense des policiers municipaux dénonce une « manipulation à des fins politiques ».
Ces derniers jours, la France a paru effacée et partiale. Une attitude qui s’explique d’un point de vue diplomatique, mais découle aussi de considérations liées à la situation intérieure française.
La République ne saurait se soumettre à la police. Ce principe démocratique est remis en cause par l’intersyndicale policière, avec le soutien du pouvoir en place, de l’extrême droite et des deux partis historiques de la gauche.
La panthéonisation de l’avocate et militante féministe Gisèle Halimi, engagée aux côtés du FLN pendant la guerre d’Algérie, nécessite encore une « réflexion », selon l’Élysée. « Il faut écouter les uns et les autres », dont les collectifs de « femmes d’harkis » qui s’y opposent.
Pressé par une partie de sa majorité, l’exécutif a sondé l’ancien député LR Jean Leonetti, pour participer à une éventuelle réflexion sur l’évolution de la loi qu’il avait portée en 2005. Une façon de rejeter la demande, récemment formulée par 300 députés, d’un débat parlementaire avant la fin du quinquennat.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Six mois après les révoltes en Nouvelle-Calédonie, Mediapart est parti à la rencontre des indépendantistes kanak, en tribu, dans les quartiers populaires de Nouméa, mais aussi en « brousse », au nord de la capitale. Avec pour objectif de donner la parole à celles et ceux qui en sont d’ordinaire privés.
Mediapart lance « L’Œil de la recherche », une série de chroniques pour analyser les dynamiques des extrêmes droites françaises, européennes et mondiales. Loin des petites phrases, des coups de com’ et des bavardages.
Reportage, analyses, enquêtes... Dans le cadre du renforcement de sa couverture éditoriale sur les extrêmes droites, Mediapart a choisi d’investir deux postes d’observation dans lesquels elles sont au pouvoir : au gouvernement en Italie et à la tête de certaines municipalités dans le sud de la France.
Dans un contexte de plus en plus alarmant, Mediapart renforce encore sa couverture des extrêmes droites et lance une newsletter dédiée dans laquelle vous pourrez retrouver, chaque mois, nos enquêtes, nos reportages, nos analyses, mais aussi des rendez-vous inédits afin de casser la vitrine de la « normalisation ».
L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».