Journaliste et responsable du pôle politique de Mediapart.
En charge de l’animation de la couverture éditoriale sur les extrêmes droites. Pour nous écrire : extremedroite@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Répondant à une provocation du vice-président du RN, Stanislas Guerini a condamné le port du voile d’une candidate LREM aux départementales. Ce faisant, le délégué général du parti présidentiel a démontré à quel point l’extrême droite dicte l’agenda politique d’une majorité sans histoire ni colonne vertébrale.
Plus de trois ans après l’émergence du mouvement #MeToo, le milieu de l’édition semble encore hermétique à la prise de conscience collective qui s’est ensuivie. Entre-soi, précarité, pouvoir masculin… Des autrices et des éditrices analysent les ressorts d’une mécanique vieille comme la littérature.
Défenseur des droits, Cnil, Observatoire de la laïcité, Commission nationale consultative des droits de l’homme… Souvent décriés, rarement écoutés, les organismes qui gravitent autour du gouvernement font régulièrement l’objet de batailles politiques, qui rendent d’autant plus nécessaire leur indépendance.
Au terme de semaines de grandes manœuvres, Jean Castex a annoncé un accord avec le président LR de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, créant de vives tensions au sein de la majorité présidentielle comme du parti de Christian Jacob. LR a immédiatement retiré son investiture à Renaud Muselier.
Mediapart a recueilli de nombreux documents et les témoignages d’une vingtaine de femmes ayant un jour croisé la route de Stéphane Marsan, patron des éditions Bragelonne, spécialisées dans les littératures de l’imaginaire. Autrices, éditrices, étudiantes, traductrices ou stagiaires… Toutes font part de remarques et de gestes inappropriés, à connotation sexuelle, dans un cadre professionnel.
Avec deux nouveaux récits, Au loin le ciel du Sud et Ainsi nous leur faisons la guerre, Joseph Andras poursuit sa réflexion poétique et politique sur la révolte et les mécanismes de domination. On y croise le jeune Hô Chi Minh à Paris, les barricades des « gilets jaunes » et une vache ardennaise en cavale. Entretien.
Jadis ouvert à la dépénalisation du cannabis, le chef de l’État se dit aujourd’hui favorable à une politique antidrogues sévère, visant à « harceler les trafiquants et les dealers », mais aussi les usagers. Quitte à s’enfoncer dans une impasse.
Marlène Schiappa a annoncé le lancement d’« états généraux de la laïcité », avec des personnalités, des syndicats et des associations. Citée en exemple, la CFDT dénonce une « pure manipulation ». L’Élysée surveille de près l’initiative pour qu’elle ne se transforme pas en « états généraux du Printemps républicain ».
Brice Hortefeux, ancien ministre de l’intérieur, a déjeuné fin mars avec l’éditorialiste Alain Duhamel dans un appartement reconverti en restaurant clandestin par le chef Leroy, placé en garde à vue dans l’affaire du palais Vivienne. Dans la lignée d’une petite élite politique, économique et médiatique qui s’affranchit sans grand scrupule des règles sanitaires en vigueur.
En annonçant, pour la énième fois, la suppression de l’École nationale d’administration, le président de la République tente de se démarquer d’une « caste » dont il est le pur produit. Et de masquer que rien n’a été fait, en quatre ans, pour réformer en profondeur le fonctionnement de l’appareil d’État.
Le chef de l’État a annoncé la fermeture des établissements scolaires pour trois semaines. L’ensemble du territoire est désormais concerné par les mesures de confinement. Macron cherche à rattraper ses erreurs, sans les reconnaître.
Depuis 2017, une trentaine de députés ont quitté les rangs de LREM. À un an de la présidentielle, ils expliquent pourquoi ils s’étaient engagés derrière Emmanuel Macron, et pourquoi ils ne sont pas près de le refaire.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Six mois après les révoltes en Nouvelle-Calédonie, Mediapart est parti à la rencontre des indépendantistes kanak, en tribu, dans les quartiers populaires de Nouméa, mais aussi en « brousse », au nord de la capitale. Avec pour objectif de donner la parole à celles et ceux qui en sont d’ordinaire privés.
Mediapart lance « L’Œil de la recherche », une série de chroniques pour analyser les dynamiques des extrêmes droites françaises, européennes et mondiales. Loin des petites phrases, des coups de com’ et des bavardages.
Reportage, analyses, enquêtes... Dans le cadre du renforcement de sa couverture éditoriale sur les extrêmes droites, Mediapart a choisi d’investir deux postes d’observation dans lesquels elles sont au pouvoir : au gouvernement en Italie et à la tête de certaines municipalités dans le sud de la France.
Dans un contexte de plus en plus alarmant, Mediapart renforce encore sa couverture des extrêmes droites et lance une newsletter dédiée dans laquelle vous pourrez retrouver, chaque mois, nos enquêtes, nos reportages, nos analyses, mais aussi des rendez-vous inédits afin de casser la vitrine de la « normalisation ».
L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».