Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
À six mois de la présidentielle, la majorité, ses alliés et une partie de LR s’agitent déjà pour construire un futur rapport de force politique avec Emmanuel Macron, en misant sur sa réélection. Des manœuvres qui en disent long sur la faiblesse de la droite.
Nouvelle-Calédonie : débats autour du colonialisme français
Touché de plein fouet par le variant Delta, l’archipel est censé organiser son troisième et dernier référendum d’autodétermination le 12 décembre. Les indépendantistes plaident pour un report après la présidentielle, mais Emmanuel Macron souhaiterait clore l’accord de Nouméa avant la fin du quinquennat.
Mis en cause par ses pairs, l’urologue Guy Vallancien renonce à la commission sur le complotisme et la désinformation, pilotée par Gérald Bronner à la demande de l’Élysée. Il continue de dénoncer une « honteuse campagne de dénigrement ignoble et mensonger ».
Alors qu’il communique depuis des mois sur le « séparatisme islamiste », l’exécutif n’a pas eu un mot pour condamner les propos du président de la Conférence des évêques de France, selon qui « le secret de la confession [...] est plus fort que les lois de la République ». Un silence qui s’ajoute à l’embarras observé depuis la publication du rapport sur les violences sexuelles dans l’Église.
Pour lutter contre les théories complotistes et la désinformation, Emmanuel Macron a confié au médiatique chercheur Gérald Bronner le pilotage d’une commission dont la composition fait déjà polémique. Très critiqué, l’urologue Guy Vallancien en reste pourtant membre.
L’appétit de Vincent Bolloré pour les médias et la ligne ultradroitière qu’il y façonne est-elle en train de se répliquer dans le monde de l’édition ? Chez Editis, les inquiétudes sont vives quant à la façon dont les remaniements internes et les productions éditoriales structurent le paysage à quelques mois de la présidentielle.
Face aux critiques et aux contestations, le ministre de l’éducation nationale vient de publier un énième livre pour défendre son bilan. Empruntant davantage à la fable qu’aux faits, son récit dessine, entre les lignes, l’exercice solitaire et prétentieux du pouvoir d’Emmanuel Macron.
Des investigations menées par les services spécialisés de l’État, après les révélations du consortium Forbidden Stories, ont permis de détecter la « présence de marqueurs suspects » dans les téléphones des ministres Jean-Michel Blanquer, Jacqueline Gourault, Julien Denormandie, Emmanuelle Wargon et Sébastien Lecornu.
La ministre déléguée à la citoyenneté fait tout pour incarner le projet de loi visant à interdire les « thérapies de conversion », ces méthodes censées imposer l’hétérosexualité aux LGBT+. Déterminée à porter ce texte, qui sera débattu à l’Assemblée nationale le 5 octobre, elle n’hésite pas à invisibiliser ses collègues de gouvernement et à faire pression sur les associations.
Incarnant deux offres politiques bien distinctes, Yannick Jadot et Sandrine Rousseau se sont qualifiés pour le second tour de la primaire écologiste, qui se tiendra du 25 au 28 septembre. Les résultats serrés du premier tour et le nombre inédit de participants laissent le scrutin très ouvert.
Intellectuels, déçus du macronisme, activistes, cadres ou élus d’Europe Écologie-Les Verts... Les différentes galaxies réunies autour de Yannick Jadot, Sandrine Rousseau, Éric Piolle, Delphine Batho et Jean-Marc Governatori dessinent en creux les contours de leur candidature à la primaire écologiste.
Candidat à sa réélection, le chef de l’État a fait sa rentrée politique à Marseille, où il entend installer son « laboratoire » durant les huit mois qui le séparent de la présidentielle. Si les élus locaux veulent croire en son projet, les acteurs de terrain oscillent entre la colère et la lassitude.
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L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».
« Gecina, découpeurs en série, Gecina, expulseurs en série, venez discuter avec nous ! », scandaient ce mardi 17 avril, les dizaines de locataires venus manifester place de la Bourse, à Paris, contre la vente à la découpe de leur immeuble par le bailleur privé Gecina.
L’UMP persona non grata dans les réunions sur l’égalité des droits ? La question mérite d’être posée au regard de l’accueil réservé aux représentants du candidat Sarkozy lors des récents rendez-vous sur le sujet. Sifflés, hués, ces derniers ont, à chaque fois, tenté de défendre la position de leur candidat sur le terrain des discriminations face à des salles électrisées. En vain. La voix de la colère porte désormais plus loin que celle du président sortant.
«Homophobe!», «Égalité!», « Sarko, ça suffit!»…C’est sous les sifflets et les huées que le représentant de Nicolas Sarkozy, Geoffroy Didier, secrétaire national de l'UMP et conseiller régional d'Ile-de-France, a été accueilli le samedi 31 mars au « Meeting LGBT (Lesbiennes, Gays, Bi et Trans) pour l’égalité ».
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