Journaliste et responsable du pôle politique de Mediapart.
En charge de l’animation de la couverture éditoriale sur les extrêmes droites. Pour nous écrire : extremedroite@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Alors que les affrontements entre jeunes Kanak et forces de l’ordre se poursuivent dans l’archipel, Sonia Backès, la cheffe de file des loyalistes, a proposé d’en séparer les provinces. Un discours qui en dit long sur l’absence de perspectives offertes à la Nouvelle-Calédonie. À Paris, plus personne ne s’occupe du dossier.
À quelques heures de la fin de la campagne des législatives, « Le Journal du dimanche », aidé par toute la galaxie Bolloré, a affirmé à tort que le gouvernement s’apprêtait à suspendre la loi immigration. Et refusé de supprimer son faux scoop, malgré la réserve électorale et quatre mises en demeure. Le parti Renaissance a déposé plainte.
L’ancien premier ministre a reconnu avoir dîné avec Marine Le Pen, mais ne voit pas le problème. Une énième pierre apportée à l’édifice de dédiabolisation que le Rassemblement national bâtit depuis des années, sur le terreau du confusionnisme et de l’égarement.
Arrivé en troisième position aux législatives, le parti d’extrême droite a timidement entamé son « examen de conscience ». S’estimant principalement victimes du front républicain, ses cadres commencent à reconnaître quelques erreurs et dysfonctionnements internes. Mais juste pour la forme.
Détruite par la dissolution de l’Assemblée nationale, devancée par la gauche aux législatives, la minorité présidentielle s’imagine encore avoir la main sur la donne politique. Incapable d’entendre le message des urnes, elle continue de donner des leçons à tout le monde, depuis sa réalité parallèle.
Enseignant dans un lycée du Bas-Rhin, Marc Wolff a fait l’objet d’au moins cinq signalements au rectorat de Strasbourg pour des propos choquants mais aussi pour avoir frappé un élève, selon des documents consultés par Mediapart. « Un geste parfaitement déplacé », reconnaît-il.
La plus haute juridiction administrative française, pilier de l’État de droit, se sait dans la ligne de mire du Rassemblement national. À la fois conseil de l’exécutif pour la rédaction des lois et ultime juge administratif chargé de trancher en urgence sur les libertés, l’institution se prépare à des temps agités.
Pour la première fois depuis 1958, un parti remettant en cause nos droits fondamentaux est aux portes du pouvoir. De révisions constitutionnelles en renoncements politiques, les gouvernements successifs ont fragilisé l’ensemble du système. Tant et si bien que les « antisystèmes » peuvent aujourd’hui s’en réclamer.
Alors que le Rassemblement national a mis un pied dans la porte du pouvoir, les dirigeants de la majorité ont été incapables d’appeler clairement à lui faire barrage au second tour. Par calculs politiciens, ils s’apprêtent à lui ouvrir grand les grilles de Matignon.
Effondrement du camp macroniste, renforcement de la gauche, poussée du RN… À la veille d’un scrutin incertain et historique, passage en revue des enjeux pour les principales forces politiques en présence.
De la même façon que les candidats de la majorité prennent aujourd’hui leurs distances avec le président de la République, ceux qui ont accompagné sa conquête du pouvoir en 2017 se montrent à leur tour très critiques. Face au mépris, aux renoncements et à la dérive droitière d’Emmanuel Macron, beaucoup ne se reconnaissent plus dans cette offre politique.
Le transfert de plusieurs militants indépendantistes en métropole, à 17 000 kilomètres de leurs proches, a remis le feu à l’archipel et provoqué la stupeur de professionnels du droit. Ces derniers dénoncent une décision attentatoire aux droits de la défense et à celui de la vie familiale.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Six mois après les révoltes en Nouvelle-Calédonie, Mediapart est parti à la rencontre des indépendantistes kanak, en tribu, dans les quartiers populaires de Nouméa, mais aussi en « brousse », au nord de la capitale. Avec pour objectif de donner la parole à celles et ceux qui en sont d’ordinaire privés.
Mediapart lance « L’Œil de la recherche », une série de chroniques pour analyser les dynamiques des extrêmes droites françaises, européennes et mondiales. Loin des petites phrases, des coups de com’ et des bavardages.
Reportage, analyses, enquêtes... Dans le cadre du renforcement de sa couverture éditoriale sur les extrêmes droites, Mediapart a choisi d’investir deux postes d’observation dans lesquels elles sont au pouvoir : au gouvernement en Italie et à la tête de certaines municipalités dans le sud de la France.
Dans un contexte de plus en plus alarmant, Mediapart renforce encore sa couverture des extrêmes droites et lance une newsletter dédiée dans laquelle vous pourrez retrouver, chaque mois, nos enquêtes, nos reportages, nos analyses, mais aussi des rendez-vous inédits afin de casser la vitrine de la « normalisation ».
L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».