Journaliste et responsable du pôle politique de Mediapart.
En charge de l’animation de la couverture éditoriale sur les extrêmes droites. Pour nous écrire : extremedroite@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Bruno Retailleau a de nouveau soulevé l’éventualité de toucher au texte fondamental pour durcir les politiques migratoires. Une marotte de la droite et de l’extrême droite, qui gagne du terrain au sein du camp présidentiel, où de moins en moins de mains tremblent à l’idée de modifier la Constitution.
Au premier jour de son déplacement dans l’archipel, le ministre des outre-mer a été pris à partie par des élus de son propre camp politique. Les mêmes qui n’ont cessé de murmurer à l’oreille des responsables parisiens, tout en attisant les tensions sur place. Et qui ne cachent désormais plus leurs accointances avec l’extrême droite.
Des écrivains et des dirigeants de l’édition ont participé, mercredi, au déjeuner organisé par « L’Express » dans un palace parisien pour célébrer les « best-sellers » de l’année, malgré la présence de Jordan Bardella aux agapes. Un énième exemple du moment de bascule dans lequel nous nous trouvons.
Le PS a décidé lundi qu’il renonçait à renverser le gouvernement Bayrou après ses 49-3 sur le budget, laissant planer une fausse menace de censure sur l’immigration. Une décision qui suscite la colère des Insoumis, le soulagement du camp présidentiel et les atermoiements du RN qui ne sait plus de quel côté du « chaos » se placer.
Notes de frais, recrutement de proches, pouvoir centralisé… La nomination de l’ex-ministre macroniste a aggravé les tensions au sein de cette instance chargée de lutter contre le sexisme. De nouvelles alertes internes font état de « problèmes fonctionnels ainsi que relationnels graves ».
La Cour de cassation a accepté, mardi 28 janvier, la demande de dépaysement de la procédure ouverte après les révoltes de mai 2024 et visant plusieurs militants kanak. « La décision de sortir de la cocotte-minute de Nouméa est une décision d’apaisement », se réjouit l’avocat historique du FLNKS.
Le groupe d’Olivier Ginon, proche d’Emmanuel Macron, a été retenu par l’État pour gérer le Stade de France. Mais d’après des documents consultés par Mediapart, GL Events a crédibilisé son offre en y intégrant un partenaire… qui dit ne plus lui être associé.
Les documents judiciaires révélés dans le livre « Les Juges et l’assassin » viennent confirmer la façon chaotique dont l’État a géré la crise sanitaire, derrière le paravent de la communication. Le rôle accordé en coulisses à l’épidémiologiste aux méthodes douteuses démontre à lui seul comment Emmanuel Macron s’est souvent laissé guider par des considérations qui n’avaient rien de scientifique.
Mediapart s’est procuré des fichiers internes de la multinationale, qui dévoilent des actions cachées auprès des politiques comme de l’administration. Selon nos informations, la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique s’intéresse à un rendez-vous décisif et dissimulé à Bercy.
Le gouvernement était représenté par le directeur de cabinet du ministre des relations avec le Parlement lors de la messe d’hommage au fondateur du Front national, multicondamné pour ses propos négationnistes, antisémites et racistes.
La semaine écoulée a vu s’amalgamer curieusement les événements, faisant ressurgir des douleurs légitimes et des attaques effarantes, visant notamment les personnes musulmanes et la gauche. Depuis 2015, le curseur politique n’a cessé de se déplacer, brouillant tous les repères.
Quarante ans après leurs parents, les enfants des leaders indépendantistes tués pendant les Évènements en Nouvelle-Calédonie poursuivent le combat existentiel de leurs « vieux ». Pour retrouver leurs droits et leur dignité. Rencontre avec les fils et filles de Jean-Marie Tjibaou, Éloi Machoro, Pierre Declercq et Alphonse Dianou.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Six mois après les révoltes en Nouvelle-Calédonie, Mediapart est parti à la rencontre des indépendantistes kanak, en tribu, dans les quartiers populaires de Nouméa, mais aussi en « brousse », au nord de la capitale. Avec pour objectif de donner la parole à celles et ceux qui en sont d’ordinaire privés.
Mediapart lance « L’Œil de la recherche », une série de chroniques pour analyser les dynamiques des extrêmes droites françaises, européennes et mondiales. Loin des petites phrases, des coups de com’ et des bavardages.
Reportage, analyses, enquêtes... Dans le cadre du renforcement de sa couverture éditoriale sur les extrêmes droites, Mediapart a choisi d’investir deux postes d’observation dans lesquels elles sont au pouvoir : au gouvernement en Italie et à la tête de certaines municipalités dans le sud de la France.
Dans un contexte de plus en plus alarmant, Mediapart renforce encore sa couverture des extrêmes droites et lance une newsletter dédiée dans laquelle vous pourrez retrouver, chaque mois, nos enquêtes, nos reportages, nos analyses, mais aussi des rendez-vous inédits afin de casser la vitrine de la « normalisation ».
L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».