Journaliste et responsable du pôle politique de Mediapart.
En charge de l’animation de la couverture éditoriale sur les extrêmes droites. Pour nous écrire : extremedroite@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
En Russie, Emmanuel Macron a multiplié les odes au multilatéralisme, en défendant l’« indépendance » de la France en matière de politique étrangère et le rôle essentiel qu’elle entend jouer sur la scène internationale. Mais face au repli qui gagne l’ordre mondial, Paris demeure isolé. Et ses avancées, modestes.
En visite à Saint-Pétersbourg, Emmanuel Macron entend profiter de son tête-à-tête avec Vladimir Poutine pour avancer sur plusieurs dossiers diplomatiques, la Syrie et l’Iran. Malgré une volonté de discuter « sans naïveté » avec la Russie, la situation patine.
Fidèle de la première heure du président de la République, l’ancien maire de Lyon occupe une place toute particulière dans le dispositif gouvernemental. Celle de bouclier du président, notamment sur les questions migratoires, où il incarne à lui seul le reniement des engagements de campagne.
La dernière sortie du président de la République sur les défenseurs des APL et l’héroïsme d’Arnaud Beltrame reflète la stratégie de l’Élysée : imposer ses réformes au pas de charge et mépriser les colères, tant Emmanuel Macron est persuadé que le temps finira par lui donner raison.
Depuis qu’Emmanuel Macron est au pouvoir, certains poussent très loin le concept du « en même temps ». Pendant quelques mois et pour près de 25 000 euros, Mathieu Souquière conseille la ministre des transports, Élisabeth Borne, dans sa « gestion de crise » sur la SNCF. Parallèlement, il est invité comme spécialiste de la communication sur des plateaux télévisés, où il critique vertement… la communication du gouvernement.
Emmanuel Macron pousse à son paroxysme la logique de la monarchie républicaine, en tirant tous les leviers que la Ve République lui confère. Sans cacher une certaine autosatisfaction, il dit « assumer totalement la “verticalité” du pouvoir », quitte à renier la culture du débat prônée durant la présidentielle.
Dans son rapport remis au premier ministre jeudi 26 avril, Jean-Louis Borloo dresse un constat sans concession des politiques publiques à destination des quartiers populaires. Pour l’heure, l’exécutif n’a pas fait de commentaire. Emmanuel Macron devrait s’exprimer sur le sujet mi-mai.
Alors que la mobilisation étudiante se poursuit, l’exécutif continue de défendre ses politiques teintées de pragmatisme et d’éthique libérale. Sous couvert de modernisation, son approche de « la jeunesse » révèle en filigrane une vision classique de la société, où les alternatives sont encouragées à condition qu’elles respectent le cadre fixé par le pouvoir.
Pur produit de la technostructure, Emmanuel Macron avait promis qu’il bousculerait les schémas de l’« ancien monde » en réformant le fonctionnement de l’appareil d’État. Un an après son élection, la méthode qu’il a instaurée, en mettant au pas la haute administration et en accordant un rôle prédominant à Bercy, a accentué un mouvement vieux de trente ans : l’hypercentralisation du pouvoir.
L’Assemblée nationale commencera à examiner dès lundi 9 avril le projet de loi pour « un nouveau pacte ferroviaire ». Et ce, alors que la concertation n’est pas achevée. Dénonçant une « mascarade », les syndicats entendent durcir la mobilisation pour mieux révéler la méthode de l’exécutif : parler, mais ne rien dire ; écouter, mais ne pas entendre.
Le premier ministre a présenté, mercredi 4 avril, les principales lignes de la future réforme institutionnelle. Les semaines de négociations n’ont pas permis de déboucher sur un consensus. De LR au PS, en passant par le MoDem, chacun entend corriger le texte au Parlement.
Au terme de longues discussions, le comité des signataires de l’accord de Nouméa, qui s’est réuni le 27 mars à Matignon, a trouvé un consensus autour de la question qui sera posée le 4 novembre, lors du référendum d’autodétermination. À sept mois du scrutin, les négociations entre indépendantistes et loyalistes sont loin d’être achevées.
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Six mois après les révoltes en Nouvelle-Calédonie, Mediapart est parti à la rencontre des indépendantistes kanak, en tribu, dans les quartiers populaires de Nouméa, mais aussi en « brousse », au nord de la capitale. Avec pour objectif de donner la parole à celles et ceux qui en sont d’ordinaire privés.
Mediapart lance « L’Œil de la recherche », une série de chroniques pour analyser les dynamiques des extrêmes droites françaises, européennes et mondiales. Loin des petites phrases, des coups de com’ et des bavardages.
Reportage, analyses, enquêtes... Dans le cadre du renforcement de sa couverture éditoriale sur les extrêmes droites, Mediapart a choisi d’investir deux postes d’observation dans lesquels elles sont au pouvoir : au gouvernement en Italie et à la tête de certaines municipalités dans le sud de la France.
Dans un contexte de plus en plus alarmant, Mediapart renforce encore sa couverture des extrêmes droites et lance une newsletter dédiée dans laquelle vous pourrez retrouver, chaque mois, nos enquêtes, nos reportages, nos analyses, mais aussi des rendez-vous inédits afin de casser la vitrine de la « normalisation ».
L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».