Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Plusieurs centaines de personnes ont scandé « On est chez nous ! » en apprenant le report du procès et en acclamant les deux villageois impliqués dans les violences de Sisco. Le procureur souligne « l’extrême sensibilité de cette affaire ».
Dans un essai à quatre mains, qui puise sa matière dans un photoreportage réalisé en Libye au début du XXe siècle, les écrivains Jérôme Ferrari et Oliver Rohe interrogent notre relation à l’image de guerre et aux racolages idéologiques qu’elle véhicule.
Depuis l’attentat du 14-Juillet, Christian Estrosi pilonne le gouvernement pour mieux masquer ses propres responsabilités. Au nom des Niçois, l’ancien maire exige la « vérité », mais n’en offre qu’une version partielle. Le résultat de son tintamarre médiatique est stupéfiant : on ne voit que lui et on ne parle que des autres.
Le dispositif de sécurité du 14-Juillet à Nice fait l’objet d’un bras de fer entre l’État et Christian Estrosi. La préfecture a failli en concentrant ses forces au mauvais endroit, tandis que l’ancien maire est accusé d’avoir désorganisé les services municipaux. L’inspection générale de la police a été saisie.
L’attentat perpétré à Nice a exacerbé des tensions identitaires et sociales déjà vivaces. Au clinquant de la “French Riviera” et à ses retraités aisés s’opposent des quartiers excentrés où vit une population défavorisée qui se sent abandonnée.
Les témoignages et les premiers éléments de l’enquête recueillis depuis jeudi permettent d’en savoir un peu plus sur la trajectoire du camion de 19 tonnes qui a foncé sur la foule.
Les candidats à la primaire de novembre communiquent à l’excès sur les jeunes qui les entourent. Mais au-delà des selfies et des formules creuses, la jeunesse ne semble susciter que très peu d’intérêt à droite, comme en témoignent les différents programmes des ambitieux de 2017. Car ce sont les plus de 65 ans qui domineront largement l'électorat de la primaire.
Après un nouveau recours du gouvernement au 49-3, la droite a décidé de ne pas déposer de motion de censure. Officiellement, parce qu’elle souhaite dire « stop à la mascarade » de la loi sur le travail. Officieusement, pour des raisons beaucoup plus prosaïques et… footballistiques.
L'ancien président a conclu ce samedi 2 juillet le dernier conseil national de LR (ex-UMP) avant la primaire. Pas encore candidat, mais déjà en campagne, il renoue avec ses marottes légendaires et profite des crises sociale et européenne pour imposer l’idée d’un retour en force.
Le Sénat a adopté, mardi 28 juin, une version amplement modifiée de la loi travail. Malgré les dénégations du gouvernement, le texte de la droite, majoritaire au palais du Luxembourg, ressemble furieusement à la première ébauche du projet concocté par Matignon fin février.
Rattrapé par la loi sur le non-cumul des mandats, Christian Estrosi cède son siège de maire de Nice. Il y place son premier adjoint, dont le nom est mêlé à des affaires.
Pour éviter une course à l’échalote délétère, le parti de Nicolas Sarkozy va limiter les dépenses pour la campagne de la primaire à 1,5 million d’euros par candidat. En réalité, personne ne contrôlera ce plafond qui risque de s’envoler à la première bourrasque.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».
« Gecina, découpeurs en série, Gecina, expulseurs en série, venez discuter avec nous ! », scandaient ce mardi 17 avril, les dizaines de locataires venus manifester place de la Bourse, à Paris, contre la vente à la découpe de leur immeuble par le bailleur privé Gecina.
L’UMP persona non grata dans les réunions sur l’égalité des droits ? La question mérite d’être posée au regard de l’accueil réservé aux représentants du candidat Sarkozy lors des récents rendez-vous sur le sujet. Sifflés, hués, ces derniers ont, à chaque fois, tenté de défendre la position de leur candidat sur le terrain des discriminations face à des salles électrisées. En vain. La voix de la colère porte désormais plus loin que celle du président sortant.
«Homophobe!», «Égalité!», « Sarko, ça suffit!»…C’est sous les sifflets et les huées que le représentant de Nicolas Sarkozy, Geoffroy Didier, secrétaire national de l'UMP et conseiller régional d'Ile-de-France, a été accueilli le samedi 31 mars au « Meeting LGBT (Lesbiennes, Gays, Bi et Trans) pour l’égalité ».