Journaliste et responsable du pôle politique de Mediapart.
En charge de l’animation de la couverture éditoriale sur les extrêmes droites. Pour nous écrire : extremedroite@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Alors que sa politique migratoire est critiquée de toutes parts, y compris par ses proches, Emmanuel Macron s’est rendu mardi à Calais, où il a posé ses conditions aux associations. Toute la journée, il a tenu un discours de fermeté derrière lequel a transparu son incapacité à souffrir la contestation.
Une trentaine de chercheurs en sciences politiques se sont réunis pendant deux jours à Paris pour tenter de définir les origines du macronisme, en se penchant sur ceux qui ont permis son émergence : électorat, militants, élites… Radioscopie d’un melting-pot politique, né sur les cendres du parti socialiste.
Emmanuel Macron a finalement livré des vœux présidentiels dans la pure tradition de ses prédécesseurs. Sur le fond, le chef de l’État n’a fait aucune annonce et s’est contenté de s’auto-décerner un satisfecit qui tranche avec la réalité sociale.
Fin décembre, à la demande de la mairie de Nouméa, Gilda et son mari devront quitter le “quartier d’habitat spontané” où ils ont construit leur maison et toute leur vie. Le modèle que bon nombre de Kanak ont choisi symbolise le dialogue de sourds qui perdure entre populations européennes et océaniennes.
Emmanuel Macron est annoncé en Corse, le 6 février, pour assister aux cérémonies marquant le vingtième anniversaire de l’assassinat du préfet Érignac. Un premier voyage officiel sur l'île qui revêt une dimension hautement politique après la victoire des nationalistes, conduits par Gilles Simeoni, aux territoriales.
A un an du référendum d’autodétermination, tous les regards se tournent vers cette jeunesse qui n’a pas connu les « événements » des années 1980. Rencontre avec des jeunes, issus d’histoires, de communautés et de milieux différents.
Lors de sa visite dans l’archipel du Pacifique, Édouard Philippe s’est exprimé mardi devant le Congrès de Nouvelle-Calédonie, afin de présenter sa feuille de route en vue du référendum d’autodétermination. Un discours bien perçu par les forces loyalistes et indépendantistes, même s’il s’est gardé de prononcer le mot « décolonisation ».
Le premier ministre a entamé, samedi 2 décembre, une visite de quatre jours en Nouvelle-Calédonie. Entre rencontres politiques, moments de recueillement et cérémonies traditionnelles, Édouard Philippe veut s’inscrire dans la tradition de dialogue qui a permis d’installer la paix dans l’archipel depuis trente ans.
Deux ans après leur victoire aux régionales, les nationalistes corses sont donnés favoris des élections territoriales des 3 et 10 décembre, qui désigneront les conseillers de la toute nouvelle collectivité territoriale unique. Mais pour Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de l’île, « le gouvernement pèse de tout son poids pour que nous perdions ».
Ce proche de Valls est exclu du PS pour rejoindre un gouvernement qu’il a pourtant fortement critiqué ces six derniers mois. Benjamin Griveaux devient porte-parole du gouvernement en remplacement de Christophe Castaner. Delphine Gény-Stephann, passée par la direction du Trésor et le groupe Saint-Gobain, est secrétaire d’État auprès de Bruno Le Maire.
Samedi 18 novembre, à Lyon, environ 500 membres de La République en marche, dont une flopée de ministres et parlementaires, ont officiellement désigné Christophe Castaner délégué général. Le parti s’est aussi doté d’un bureau politique. La ligne idéologique viendra plus tard.
Face à l’inquiétude des associations et la colère des élus locaux, confrontés aux coupes budgétaires, Emmanuel Macron se rend dans les Hauts-de-France pour parler de la politique de la ville. Entretien avec le secrétaire d’État auprès du ministre de la cohésion des territoires, Julien Denormandie.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Six mois après les révoltes en Nouvelle-Calédonie, Mediapart est parti à la rencontre des indépendantistes kanak, en tribu, dans les quartiers populaires de Nouméa, mais aussi en « brousse », au nord de la capitale. Avec pour objectif de donner la parole à celles et ceux qui en sont d’ordinaire privés.
Mediapart lance « L’Œil de la recherche », une série de chroniques pour analyser les dynamiques des extrêmes droites françaises, européennes et mondiales. Loin des petites phrases, des coups de com’ et des bavardages.
Reportage, analyses, enquêtes... Dans le cadre du renforcement de sa couverture éditoriale sur les extrêmes droites, Mediapart a choisi d’investir deux postes d’observation dans lesquels elles sont au pouvoir : au gouvernement en Italie et à la tête de certaines municipalités dans le sud de la France.
Dans un contexte de plus en plus alarmant, Mediapart renforce encore sa couverture des extrêmes droites et lance une newsletter dédiée dans laquelle vous pourrez retrouver, chaque mois, nos enquêtes, nos reportages, nos analyses, mais aussi des rendez-vous inédits afin de casser la vitrine de la « normalisation ».
L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».