Journaliste et responsable du pôle politique de Mediapart.
En charge de l’animation de la couverture éditoriale sur les extrêmes droites. Pour nous écrire : extremedroite@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Manuel Valls multiplie les interventions médiatiques dans le but de s’imposer sur le sujet, avec le soutien de bon nombre de militants qui s’activent en coulisses et sur les réseaux sociaux. Mais sa conception de la laïcité reste très différente de celle du président de la République, qui entend continuer à s’inscrire « dans la droite ligne de la loi 1905 ».
Après une journée de discussions, le comité des signataires de l’accord de Nouméa, réuni jeudi 2 novembre à Matignon, a trouvé un accord politique permettant de régler l’épineuse question du corps électoral, enjeu majeur du référendum d’autodétermination organisé fin 2018 en Nouvelle-Calédonie.
À un an du référendum d’autodétermination, Édouard Philippe préside, le 2 novembre, son premier comité des signataires de l’accord de Nouméa. Depuis les accords de Matignon-Oudinot en 1988, ce dossier sensible reste la chasse gardée des premiers ministres.
Le premier ministre Édouard Philippe devrait annoncer mercredi 25 octobre un « plan d’accompagnement » du traité de libre-échange entre l’UE et le Canada. Alors que des députés LREM eux-mêmes demandent de gros aménagements, le texte ne devrait pas bouger.
Cinq ans après la reconnaissance officielle par François Hollande de la répression de la manifestation pacifique d’Algériens à Paris, le 17 octobre 1961, Emmanuel Macron, qui avait promis des « actes forts » durant sa campagne, n’a pas profité de cette date pour réaffirmer la position de la France.
L’enquête préliminaire sur les affaires immobilières du président du groupe LREM à l’Assemblée, Richard Ferrand, s’achève par un classement sans suite. Le procureur de Brest a failli poursuivre une prise illégale d’intérêts, mais elle serait prescrite.
Après Laurent Wauquiez et Daniel Fasquelle, Bruno Retailleau indique à son tour qu’il ne participera finalement pas à la rentrée de Sens commun, émanation politique de La Manif pour tous qui n’exclut pas de travailler avec des personnalités issues du FN, comme Marion Maréchal-Le Pen.
Tout occupé à faire éclater les clivages partisans, Emmanuel Macron semble avoir oublié que, dans l’expression « et de droite et de gauche », figure le mot « gauche ». Le gouvernement veut corriger le tir.
Après les « illettrées », les « fainéants » et « les gens qui ne sont rien », le président suscite la polémique en s’en prenant à ceux qui « foutent le bordel ». Malgré les exégèses de l’Élysée, ses « petites phrases » façonnent une image dont il aura du mal à se départir.
Concentré sur l’exécution de la feuille de route du président de la République, Édouard Philippe ne se risque pas à emprunter des chemins de traverse. En remplissant sa fonction à la lettre, telle que définie par la Constitution, le premier ministre s’épargne des tensions avec Emmanuel Macron. Mais le chef de l’État se prive ainsi d’un pare-feu politique.
Malgré la promesse de nouvelles mobilisations, le président de la République est désormais convaincu d’avoir gagné la bataille des ordonnances réformant le code du travail. Ces dernières signées, le gouvernement assure rester à l’écoute des partenaires sociaux pour la suite des décrets d’application. Mais d’une oreille seulement.
Ce dimanche 24 septembre, 170 sénateurs sur 348 seront renouvelés pour un mandat de 6 ans. La droite devrait rester largement majoritaire. La République en marche a revu ses objectifs à la baisse ces dernières semaines. Le PS escompte rester le deuxième groupe. Le PCF veut sauver le sien. La France insoumise ne participe pas au scrutin.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Six mois après les révoltes en Nouvelle-Calédonie, Mediapart est parti à la rencontre des indépendantistes kanak, en tribu, dans les quartiers populaires de Nouméa, mais aussi en « brousse », au nord de la capitale. Avec pour objectif de donner la parole à celles et ceux qui en sont d’ordinaire privés.
Mediapart lance « L’Œil de la recherche », une série de chroniques pour analyser les dynamiques des extrêmes droites françaises, européennes et mondiales. Loin des petites phrases, des coups de com’ et des bavardages.
Reportage, analyses, enquêtes... Dans le cadre du renforcement de sa couverture éditoriale sur les extrêmes droites, Mediapart a choisi d’investir deux postes d’observation dans lesquels elles sont au pouvoir : au gouvernement en Italie et à la tête de certaines municipalités dans le sud de la France.
Dans un contexte de plus en plus alarmant, Mediapart renforce encore sa couverture des extrêmes droites et lance une newsletter dédiée dans laquelle vous pourrez retrouver, chaque mois, nos enquêtes, nos reportages, nos analyses, mais aussi des rendez-vous inédits afin de casser la vitrine de la « normalisation ».
L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».