Nouvelle-Calédonie: Edouard Philippe dans les pas de ses prédécesseurs
À un an du référendum d’autodétermination, Édouard Philippe préside, le 2 novembre, son premier comité des signataires de l’accord de Nouméa. Depuis les accords de Matignon-Oudinot en 1988, ce dossier sensible reste la chasse gardée des premiers ministres.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
Ils sont une vingtaine autour de la table. Réunis ce jeudi 2 novembre au matin à l’hôtel de Cassini, qui jouxte les jardins de Matignon, les membres du comité des signataires de l’accord de Nouméa, chargé depuis 1998 d’assurer le suivi du processus décolonial en Nouvelle-Calédonie, auront à trancher plusieurs questions majeures – à commencer par celle du corps électoral – en vue du référendum d’autodétermination organisé en novembre 2018 dans cet archipel de l’océan Pacifique. Comme le veut la tradition, cette réunion, la seizième du genre, est présidée par le premier ministre Édouard Philippe, qui est venu chercher les délégations en début d’après-midi pour les conduire à l’hôtel de Matignon, où les échanges se poursuivent en comité restreint.
Après un intense lobbying, la Société de livraison des ouvrages olympiques a autorisé l’utilisation de bois tropical pour des aménagements du futur village des athlètes, en Seine-Saint-Denis. Des industriels s’en réjouissent alors que la protection des forêts tropicales est un enjeu majeur pour le climat.
Depuis 2021, Bois Rouge, une entreprise liée au groupe militaire privé Wagner, bras armé officieux du Kremlin, exploite une forêt à l’ouest de la Centrafrique. Elle bénéficie d’un étonnant traitement de faveur de la part des autorités, et œuvre parfois au mépris de la loi.
par
Justine Brabant
et European Investigative Collaborations (EIC)
Le référendum constitutionnel de lundi a été approuvé par une écrasante majorité des électeurs tunisiens, avec un taux de participation de 30,5 %. Les opposants au président Kaïs Saïed dénoncent un processus illégitime. Mais son premier défi sera économique en raison des conséquences de la guerre en Ukraine.
Depuis 30 ans, la capitale autrichienne cherche à assurer un partage équitable de l’espace public entre hommes et femmes. Aménagement des parcs, trottoirs, éclairage : pionnière de cet urbanisme « sensible au genre », la ville est mondialement reconnue pour sa qualité de vie.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.