Journaliste et responsable du pôle politique de Mediapart.
En charge de l’animation de la couverture éditoriale sur les extrêmes droites. Pour nous écrire : extremedroite@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
À 46 ans, le député et maire LR du Havre est nommé à Matignon. Un joli coup politique pour Macron, qui s’offre le luxe de déstabiliser la droite, tout en faisant tandem avec un élu juppéiste au profil atypique.
Pour la droite juppéiste, la victoire d’Emmanuel Macron a aussi été celle de la « démarche intellectuelle » du maire de Bordeaux face à la « radicalisation » politique des Républicains.
À 46 ans, le député et maire LR du Havre est nommé à Matignon. Un joli coup politique pour Macron, qui s’offre le luxe de déstabiliser la droite, tout en faisant tandem avec un élu juppéiste au profil atypique.
Le mouvement d’Emmanuel Macron a présenté jeudi 428 de ses candidats aux législatives. La moitié est issue de la société civile. De grands élus LR « Macron-compatibles » n’ont pas d’adversaire. Manuel Valls est ménagé. François Bayrou n’est pas satisfait du sort du Modem.
Convaincue que la défaite à la présidentielle n’a tenu qu’aux faiblesses de François Fillon, la droite espère prendre sa revanche aux législatives. Mais les ténors de LR vivent sous le couperet du futur gouvernement Macron que certains pourraient rejoindre.
Pour la droite juppéiste, la victoire d’Emmanuel Macron est aussi celle de la « démarche intellectuelle » du maire de Bordeaux. Face à la « radicalisation » de LR, les juppéistes entrevoient enfin une issue positive : travailler avec le nouveau président de la République.
Dans les territoires ruraux de la Marne, Marine Le Pen est arrivée largement en tête le 23 avril, devant François Fillon et Emmanuel Macron. Pour tous ceux qui ont vu leur candidat éliminé au soir du premier tour, le vote en faveur du candidat d’En Marche! est loin d'être une évidence.
Figure de la « droite décomplexée », Christian Estrosi veut aujourd’hui s’imposer comme le héraut de la bataille contre l’extrême droite. Une posture qui ne laisse pas d’étonner tous ceux qui ont suivi son cheminement politique, de Jacques Médecin qui disait partager les thèses du FN « à 99,9 % », à Nicolas Sarkozy qui en a repris les mots et les idées.
Le second tour de la présidentielle divise la droite entre les partisans d’un appel à voter Macron, ceux qui préfèrent s’abstenir et ceux qui se disent prêts à voter FN. Confrontés à l’extrême droitisation d’une large partie de leur base, nombre d’élus LR craignent de voir Marine Le Pen l’emporter.
Après des semaines de campagne au son des casseroles et des « Rends l’argent », François Fillon est éliminé. Bien décidés à ne pas endosser la responsabilité de cette défaite, nombre d’élus LR l’attaquent ad hominem. En coulisses, beaucoup préparent la suite.
Bien pratique pour le FN lorsqu’il s’agit de pointer du doigt les migrants, la question des sans-abri et, plus largement, celles du mal-logement et de l’hébergement d’urgence ont été très peu présentes dans les débats de la campagne. Avec des centaines de morts par an, il y a pourtant urgence.
Le candidat de la droite a conclu vendredi sa « douloureuse » campagne sur le thème du « totalitarisme islamique », l’une de ses marottes. Empêtré dans les affaires depuis fin janvier, il a multiplié les contre-vérités et radicalisé son propos pour tenter de se maintenir dans la course. À la veille du premier tour, il est encore convaincu de créer la surprise dimanche.
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Six mois après les révoltes en Nouvelle-Calédonie, Mediapart est parti à la rencontre des indépendantistes kanak, en tribu, dans les quartiers populaires de Nouméa, mais aussi en « brousse », au nord de la capitale. Avec pour objectif de donner la parole à celles et ceux qui en sont d’ordinaire privés.
Mediapart lance « L’Œil de la recherche », une série de chroniques pour analyser les dynamiques des extrêmes droites françaises, européennes et mondiales. Loin des petites phrases, des coups de com’ et des bavardages.
Reportage, analyses, enquêtes... Dans le cadre du renforcement de sa couverture éditoriale sur les extrêmes droites, Mediapart a choisi d’investir deux postes d’observation dans lesquels elles sont au pouvoir : au gouvernement en Italie et à la tête de certaines municipalités dans le sud de la France.
Dans un contexte de plus en plus alarmant, Mediapart renforce encore sa couverture des extrêmes droites et lance une newsletter dédiée dans laquelle vous pourrez retrouver, chaque mois, nos enquêtes, nos reportages, nos analyses, mais aussi des rendez-vous inédits afin de casser la vitrine de la « normalisation ».
L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».