Journaliste et responsable du pôle politique de Mediapart.
En charge de l’animation de la couverture éditoriale sur les extrêmes droites. Pour nous écrire : extremedroite@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Fort d’un groupe de députés qui lui doivent tout, Emmanuel Macron apparaît comme le vrai patron de la majorité. À une semaine de son discours de politique générale, le premier ministre Édouard Philippe va devoir trouver son espace.
François Bayrou et Marielle de Sarnez ont annoncé mercredi matin qu’ils quittaient le gouvernement. Le départ de Sylvie Goulard du ministère de la défense, en raison de l’enquête préliminaire visant le MoDem, a jeté une lumière crue sur la situation « intenable » dans laquelle se trouvait le ministre de la justice… inquiété par la justice. Un remaniement ministériel est attendu dans la journée de mercredi.
En gagnant 350 des 577 sièges que compte l’Assemblée, LREM et ses alliés du MoDem ont offert à Emmanuel Macron la majorité absolue sur laquelle il n’osait parier il y a encore quelques mois. « La victoire est claire et elle nous oblige », a affirmé le premier ministre, face à une abstention historique (57,36 %).
Face au raz-de-marée de La République en marche et aux candidats LR ou PS « Macron-compatibles », droite et gauche peinent à définir leurs futures marges de manœuvre. L’exécutif assure que le futur groupe LREM jouera aussi les « contre-pouvoirs ».
Emmanuel Macron devrait conquérir une très large majorité absolue à l’Assemblée. Les six ministres candidats sont qualifiés pour le second tour. Les députés de la majorité, novices pour beaucoup, lui devront tout.
Gauche, droite, écologistes, majorité présidentielle : Mediapart passe en revue les lignes de force de ce premier tour des législatives, dimanche 11 juin.
Dans la première circonscription de l’Eure, Coumba Dioukhané, la candidate officiellement investie par LR et l’UDI, se retrouve bien seule. La quasi-totalité des militants et des élus de son parti fait campagne pour son adversaire Bruno Le Maire, nouveau ministre de l’économie d’Emmanuel Macron.
Le Monde a publié, ce mercredi 7 juin, une version du futur projet de loi contre le terrorisme, lequel apparaîtrait ultra sécuritaire. Sans pour autant le désavouer complètement, le gouvernement le juge inabouti. La plupart des syndicats judiciaires et associations de défense des droits de l’homme sont déjà en alerte.
À l’occasion des législatives, la deuxième ville d’Île-de-France est de nouveau le théâtre de la guerre que se livrent depuis des années le député Thierry Solère et le maire Pierre-Christophe Baguet. Avec une équation supplémentaire, le premier se voulant « Macron compatible », le second tenant de la « vraie droite ». Un cas d’espèce du mouvement plus profond qui divise actuellement les élus LR.
Au Havre, chez le premier ministre Édouard Philippe, 28 candidats se disputent les deux circonscriptions qui morcèlent la ville. Seule une candidate LREM a été officiellement investie, mais beaucoup se revendiquent de « la majorité présidentielle ». Dans cet embrouillamini d’étiquettes et de soutiens, les électeurs ne savent plus où donner de la tête.
À moins de deux semaines des législatives, l’affaire Ferrand prospère sans vouloir s’éteindre. Plusieurs responsables politiques demandent sa démission, mais le gouvernement fait le dos rond. Il ne commente pas davantage l’enquête préliminaire visant la ministre des affaires européennes.
Après avoir répété, en campagne, vouloir sortir de l’état d’urgence dès que « possible », Emmanuel Macron a choisi de le proroger jusqu’au 1er novembre. Le temps d’examiner un nouveau projet de loi antiterroriste.
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Six mois après les révoltes en Nouvelle-Calédonie, Mediapart est parti à la rencontre des indépendantistes kanak, en tribu, dans les quartiers populaires de Nouméa, mais aussi en « brousse », au nord de la capitale. Avec pour objectif de donner la parole à celles et ceux qui en sont d’ordinaire privés.
Mediapart lance « L’Œil de la recherche », une série de chroniques pour analyser les dynamiques des extrêmes droites françaises, européennes et mondiales. Loin des petites phrases, des coups de com’ et des bavardages.
Reportage, analyses, enquêtes... Dans le cadre du renforcement de sa couverture éditoriale sur les extrêmes droites, Mediapart a choisi d’investir deux postes d’observation dans lesquels elles sont au pouvoir : au gouvernement en Italie et à la tête de certaines municipalités dans le sud de la France.
Dans un contexte de plus en plus alarmant, Mediapart renforce encore sa couverture des extrêmes droites et lance une newsletter dédiée dans laquelle vous pourrez retrouver, chaque mois, nos enquêtes, nos reportages, nos analyses, mais aussi des rendez-vous inédits afin de casser la vitrine de la « normalisation ».
L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».