Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
En adoptant jeudi soir une version largement remaniée de l'article 2 du projet de réforme constitutionnelle, qui revient à viser les seuls binationaux, le Sénat plante un dernier clou sur le cercueil. François Hollande se donne jusqu'au vote solennel des sénateurs pour prononcer ce qui devrait être une oraison funèbre.
Le nouveau patron de l’exécutif corse, Gilles Simeoni, accuse son prédécesseur d’avoir laissé derrière lui 100 millions d’euros d’impayés. Le député PRG impute cette polémique à la « mauvaise foi » des nationalistes.
La commission des lois du Sénat a modifié le projet de réforme constitutionnelle dite de « protection de la Nation ». La droite, majoritaire, a choisi de limiter la déchéance de nationalité aux binationaux, signant l'avis de décès probable du texte.
Un mois après son adoption à l’Assemblée, la réforme constitutionnelle arrive au Sénat. Pour éviter les navettes parlementaires qui la mettraient en péril, Manuel Valls a demandé aux sénateurs de l’adopter « dans les mêmes termes ». Mais la droite, majoritaire au palais du Luxembourg, ne l’entend pas de cette oreille. Et le piège se referme sur le pouvoir.
L’ancien ministre se présente comme le chantre du « renouveau », prêt à en découdre avec « les mêmes têtes, les mêmes idées et les mêmes comportements ». Mais au-delà des effets de com’, peu de choses, dans son parcours politique ou ses prises de position, le distinguent de ses adversaires à la primaire.
Coincée par la tonalité libérale du projet de loi sur le travail, la droite n’avait pas grand-chose à redire sur le fond de la réforme. Face au pouvoir qui a définitivement annexé son territoire, l’opposition critique, mais seulement pour la forme.
Pour battre Nicolas Sarkozy à la primaire, Alain Juppé adopte une stratégie de campagne qui ressemble à s’y méprendre à celle qu’avait élaborée François Hollande en 2012.
Dans les deux conseils régionaux où la gauche est absente, en PACA et dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, le FN est bien décidé à jouer son rôle d’opposition face à la droite. Invectives, menaces judiciaires, votes contradictoires… Sur la forme, comme sur le fond, l’affrontement est violent.
À plusieurs reprises depuis fin 2014, Nicolas Sarkozy a dit tout le bien qu'il pensait de la stratégie à haut risque de David Cameron, qui veut « renégocier » le statut de la Grande-Bretagne dans l'Union. Au sein de LR (ex-UMP), tout le monde n'est pas sur la même ligne.
La mise en examen de Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bygmalion est officiellement un non-sujet pour ses adversaires à la primaire. Inutile de l’attaquer sous cet angle, arguent-ils, persuadés que l’ex-chef de l'État est déjà « cramé » politiquement.
Nicolas Sarkozy voulait profiter du conseil national de LR (ex-UMP) pour asseoir son autorité et éviter qu’Alain Juppé ne creuse davantage l'écart. Cette opération de la dernière chance a viré court. Et l’ex-chef de l’État n’a pu que constater, impuissant, que ses anciens alliés ne l’écoutaient plus. Trop occupés qu’ils sont à lui cogner dessus.
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L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».
« Gecina, découpeurs en série, Gecina, expulseurs en série, venez discuter avec nous ! », scandaient ce mardi 17 avril, les dizaines de locataires venus manifester place de la Bourse, à Paris, contre la vente à la découpe de leur immeuble par le bailleur privé Gecina.
L’UMP persona non grata dans les réunions sur l’égalité des droits ? La question mérite d’être posée au regard de l’accueil réservé aux représentants du candidat Sarkozy lors des récents rendez-vous sur le sujet. Sifflés, hués, ces derniers ont, à chaque fois, tenté de défendre la position de leur candidat sur le terrain des discriminations face à des salles électrisées. En vain. La voix de la colère porte désormais plus loin que celle du président sortant.
«Homophobe!», «Égalité!», « Sarko, ça suffit!»…C’est sous les sifflets et les huées que le représentant de Nicolas Sarkozy, Geoffroy Didier, secrétaire national de l'UMP et conseiller régional d'Ile-de-France, a été accueilli le samedi 31 mars au « Meeting LGBT (Lesbiennes, Gays, Bi et Trans) pour l’égalité ».