Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Depuis son entrée en campagne en 2014, Alain Juppé peut compter sur le soutien d’une poignée de fidèles qui s’activent dans les coulisses pour assurer sa victoire. Chiraquiens historiques, élus de la nouvelle génération, hauts fonctionnaires… Ils vouent une admiration incommensurable à l’éternel numéro 2, presque aussi grande que la détestation qu’ils nourrissent envers Nicolas Sarkozy.
La victoire de Trump rassure les sarkozystes qui y voient le signe annonciateur de la future défaite d’Alain Juppé à la primaire de la droite. Pour connaître le même succès que le magnat américain, l’ex-chef de l’État adopte la même stratégie : populisme, outrances et va-tout.
À moins de deux semaines du premier tour de la primaire de la droite et du centre, Nicolas Sarkozy s'est rendu à Neuilly-sur-Seine se ressourcer devant ses « amis fidèles » des Hauts-de-Seine, dont le couple Balkany.
Au cours d’un deuxième débat tendu, l’ex-chef de l’État a servi de punching-ball à ses adversaires. Incarnation présidentielle, alliances diplomatiques douteuses, inconstance politique… Les candidats ont décidé d’user de leur droit d’inventaire sur les années Sarkozy.
À trois semaines du premier tour de la primaire, les sarkozystes pensent avoir trouvé en François Bayrou l’angle d’attaque idéal pour contrer Alain Juppé. En en faisant le problème n°1 du scrutin, l’ex-chef de l’État révèle la faiblesse de ses dernières armes.
Pour leur deuxième débat, les candidats à la primaire de droite et du centre s’exprimeront sur la lutte contre le terrorisme et ses implications internationales. À l’opposé de la diplomatie française, la plupart prônent un rapprochement avec la Russie, alliée du régime de Bachar al-Assad.
Le président du Parti chrétien-démocrate n’est finalement pas exclu de la primaire de la droite. S’il a multiplié les mea culpa à la suite de ses propos sur les « lobbies sionistes », il ne s’est en revanche guère appesanti sur les relations qu’il entretient avec une partie de la droite extrême.
Accusé d’antisémitisme, Jean-Frédéric Poisson pourrait être exclu de la primaire de la droite et du centre. Le président du Parti chrétien-démocrate ne dit rien des relations qu’il entretient avec de nombreuses personnalités issues de l’extrême droite, aux côtés desquelles il prône l’«union des droites».
Dimanche 16 octobre, « La Manif pour tous » est descendue dans la rue pour ramener sa vision de la famille au cœur des débats. Contrainte par l’échéance de la primaire, la droite a affiché un soutien plus que discret à ce mouvement qui n’en finit pas de se radicaliser.
Jeudi 13 octobre, les sept candidats à la primaire de la droite et du centre ont peiné à se différencier au cours d’un débat réduit à une bataille de slogans. L’exercice annoncé comme décisif n’a jamais réussi à décoller. Ils redoutaient un « pugilat ». Ils ont offert un grand moment d’ennui.
Jeudi soir, les sept candidats à la primaire de la droite et du centre débattront pour la première fois à la télévision. Tandis que Nicolas Sarkozy joue son va-tout à coup de mesures percutantes et de formules chocs, son principal adversaire, Alain Juppé, continue d’engranger de nouveaux soutiens.
Nicolas Sarkozy a tenu dimanche 9 octobre son grand meeting de campagne pour la primaire de la droite et du centre. Devant un parterre de fans réunis au Zénith de Paris, l’ex-chef de l’État s’en est pris vertement à l’« élite » française et a dégainé ce qui ressemble fort à ses derniers atouts. La période faste du sarkozysme semble désormais révolue. Dans la forme, comme dans le fond.
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L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».
« Gecina, découpeurs en série, Gecina, expulseurs en série, venez discuter avec nous ! », scandaient ce mardi 17 avril, les dizaines de locataires venus manifester place de la Bourse, à Paris, contre la vente à la découpe de leur immeuble par le bailleur privé Gecina.
L’UMP persona non grata dans les réunions sur l’égalité des droits ? La question mérite d’être posée au regard de l’accueil réservé aux représentants du candidat Sarkozy lors des récents rendez-vous sur le sujet. Sifflés, hués, ces derniers ont, à chaque fois, tenté de défendre la position de leur candidat sur le terrain des discriminations face à des salles électrisées. En vain. La voix de la colère porte désormais plus loin que celle du président sortant.
«Homophobe!», «Égalité!», « Sarko, ça suffit!»…C’est sous les sifflets et les huées que le représentant de Nicolas Sarkozy, Geoffroy Didier, secrétaire national de l'UMP et conseiller régional d'Ile-de-France, a été accueilli le samedi 31 mars au « Meeting LGBT (Lesbiennes, Gays, Bi et Trans) pour l’égalité ».