Journaliste et responsable du pôle politique de Mediapart.
En charge de l’animation de la couverture éditoriale sur les extrêmes droites. Pour nous écrire : extremedroite@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Des nuits d’hôtel à 360 euros, un dîner bling-bling au Festival de Cannes sans passer de marché : dix-huit mois après son départ de la présidence de la Région Sud, les dépenses de Christian Estrosi continuent d’agiter la collectivité. Le maire LR de Nice fait preuve de constance en la matière : Mediapart l’avait déjà épinglé en 2014 pour des nuitées quatre étoiles aux frais de sa Ville.
Affaires Benalla et Kohler, démissions « surprises » ou annoncées de poids lourds du gouvernement, critiques publiques et dysfonctionnements à tous les étages... Emmanuel Macron est plus affaibli que jamais. L’inquiétude gagne son entourage, où rares sont ceux à nier les évidences : il y a un problème et il concerne le président de la République lui-même.
Le député Jean-Jacques Bridey, soutien de la première heure d’Emmanuel Macron et président de la commission de la défense à l’Assemblée, est visé par une enquête préliminaire pour concussion. L’élu est soupçonné d’avoir cumulé les indemnités de ses différents mandats au-delà des plafonds autorisés par la loi. Il aurait indûment touché 100 000 euros.
Élu d’une courte majorité, Gilles Le Gendre remplace Richard Ferrand à la tête du groupe LREM de l’Assemblée nationale. Ceux qui espéraient une femme et une inflexion de la ligne politique attendront.
Le premier adjoint Bruno Julliard a annoncé lundi qu'il démissionnait de ses fonctions. En cause : la gestion de la maire de Paris, qui a enchaîné depuis un an les catastrophes industrielles.
Le président de la République a reconnu ce jeudi 13 septembre la responsabilité de l’État français dans l’assassinat du jeune mathématicien communiste Maurice Audin, en juin 1957 à Alger. À travers lui, il dénonce plus largement, dans une déclaration historique, le système de torture légalement institué en Algérie par la France de l’époque.
Les parlementaires LREM se sont réunis en séminaire pendant deux jours avec plusieurs ministres, dont le premier d’entre eux. Objectif : redresser le moral des troupes, après un été et une rentrée agités. Au sein de la majorité, certains voudraient un gouvernement plus à l’écoute. Mais celui-ci n’entend rien changer à sa méthode.
Quelques semaines ministre, puis président discuté du groupe La République en marche à l’Assemblée nationale, Richard Ferrand va accéder à la présidence du Palais-Bourbon. Fidèle d’entre les fidèles, en délicatesse avec la justice, il incarne la vieille garde de la Macronie.
Les ministres Nicolas Hulot et Laura Flessel ont été remplacés, mardi 4 septembre, par François de Rugy et Roxana Maracineanu. Un remaniement a minima qui prouve surtout à quel point le président de la République manque de forces politiques pour l’épauler.
La démission de Nicolas Hulot n’a pas seulement provoqué une crise politique majeure pour Emmanuel Macron, elle a aussi levé le voile sur une fonction inconciliable avec les politiques de croissance industrielle et de libéralisation économique, comme en témoignent ceux qui l’ont occupée auparavant. Quel que soit le profil du remplaçant, « c’est tout le système qu’il faut repenser », estiment plusieurs d’entre eux.
Affaibli par l’affaire Benalla, Emmanuel Macron pensait profiter de la rentrée pour reprendre la main. Mais entre une croissance revue à la baisse et un ministre symbole démissionnaire, il apparaît dépassé.
La maire de Paris enchaîne depuis un an les catastrophes industrielles. Des voies sur berges à Vélib’, en passant par la propreté, les sujets ne manquent pas à l’opposition, qui fourbit déjà ses armes à deux ans des municipales. Celle qui se voyait comme le recours de la gauche après François Hollande ne sait plus sur quel pied danser depuis l’élection d’Emmanuel Macron.
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Six mois après les révoltes en Nouvelle-Calédonie, Mediapart est parti à la rencontre des indépendantistes kanak, en tribu, dans les quartiers populaires de Nouméa, mais aussi en « brousse », au nord de la capitale. Avec pour objectif de donner la parole à celles et ceux qui en sont d’ordinaire privés.
Mediapart lance « L’Œil de la recherche », une série de chroniques pour analyser les dynamiques des extrêmes droites françaises, européennes et mondiales. Loin des petites phrases, des coups de com’ et des bavardages.
Reportage, analyses, enquêtes... Dans le cadre du renforcement de sa couverture éditoriale sur les extrêmes droites, Mediapart a choisi d’investir deux postes d’observation dans lesquels elles sont au pouvoir : au gouvernement en Italie et à la tête de certaines municipalités dans le sud de la France.
Dans un contexte de plus en plus alarmant, Mediapart renforce encore sa couverture des extrêmes droites et lance une newsletter dédiée dans laquelle vous pourrez retrouver, chaque mois, nos enquêtes, nos reportages, nos analyses, mais aussi des rendez-vous inédits afin de casser la vitrine de la « normalisation ».
L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».