Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Ce week-end, en pleine affaire Fillon, des militants LR se sont mobilisés pour dire : « Non à la chasse à l’homme ! » Mediapart a suivi une équipe en plein tractage dans le XVIIe arrondissement de Paris. Réactions entre soutien, colère et inquiétude.
Écrasé par le poids des révélations, embourbé dans ses mensonges et pressé par les parlementaires, François Fillon poursuit sa campagne. Mais dans l’ombre, on s’agite pour trouver une alternative et éviter la catastrophe annoncée.
François Fillon s’est entouré depuis toujours d’une fidèle garde rapprochée. Après 2012, nombre de ses collaborateurs ont été « placés un peu partout chez ses amis ».
Pour son premier grand meeting parisien, François Fillon a tenté de balayer les affaires qui le visent pour recentrer le débat sur le fond de son programme. Mais le contexte a rendu son discours parfaitement inaudible. Dans la salle, les militants oscillaient entre théorie du complot politique, franche expectative et sincère inquiétude.
À la veille du grand meeting parisien censé lancer sa campagne, François Fillon ne parvient toujours pas à sortir du tourbillon dans lequel l’ont plongé les révélations sur l’emploi présumé fictif de sa femme. La défense du candidat LR n'a guère convaincu. Dans les rangs de la droite, l’inquiétude est grande. Et l’idée de changer de candidat fait son chemin.
Jeudi 26 janvier, 48 heures après les révélations du Canard enchaîné sur l’emploi présumé fictif de sa femme, François Fillon s’exprimait au 20 heures de TF1 pour assurer sa défense. Exprimant son « dégoût » face à ce qu’il a qualifié de « calomnies », l’ancien premier ministre n’a pas franchement répondu sur le fond de l’affaire, mais a tout de même précisé qu’il lui était aussi « arrivé de rémunérer » deux de ses enfants.
Dimanche 22 janvier, les militants anti-avortement défileront dans les rues de Paris pour « promouvoir un nouveau modèle de société qui ne banalisera plus l’IVG ». À leurs côtés, plusieurs figures issues de l’extrême droite, mais aussi Jean-Frédéric Poisson, conseiller politique de François Fillon pour la présidentielle, et Madeleine de Jessey, autre membre actif de son équipe de campagne.
Peinant à défendre un projet « radical » qui inquiète jusque dans son propre camp, le candidat LR doit aussi composer avec les bourdes de ses porte-parole, les hésitations des centristes et l’amertume des sarkozystes qui l’attaquent publiquement. Ce samedi 14 janvier, au conseil national de son parti, il a réclamé un peu de « discipline ».
Pour la troisième fois en l’espace d’une année, le dictateur syrien a reçu une délégation de parlementaires français menée par le député Thierry Mariani. Assad en a profité pour dire tout le bien qu’il pense du candidat LR à la présidentielle.
Les polémiques nées après l’attentat du 14 juillet à Nice ont masqué les ratés de la politique sécuritaire de Christian Estrosi. Ainsi le terroriste a-t-il pu circuler à de multiples reprises. Nous révélons qu'il a même conduit, à trois occasions et durant une trentaine de minutes, son 19 tonnes sur le trottoir de la promenade des Anglais, pour calculer ses trajectoires le soir de son crime. La scène était à chaque fois filmée, mais la police municipale n’a pas réagi.
Grâce à la primaire, le candidat Fillon pourrait entamer la présidentielle avec onze millions d’euros dans les caisses. Mais ce scrutin soulève bien des questions : qui contrôle les dépenses des perdants, et surtout leurs financements ? Mediapart revient sur les coulisses financières de cette opération.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».
« Gecina, découpeurs en série, Gecina, expulseurs en série, venez discuter avec nous ! », scandaient ce mardi 17 avril, les dizaines de locataires venus manifester place de la Bourse, à Paris, contre la vente à la découpe de leur immeuble par le bailleur privé Gecina.
L’UMP persona non grata dans les réunions sur l’égalité des droits ? La question mérite d’être posée au regard de l’accueil réservé aux représentants du candidat Sarkozy lors des récents rendez-vous sur le sujet. Sifflés, hués, ces derniers ont, à chaque fois, tenté de défendre la position de leur candidat sur le terrain des discriminations face à des salles électrisées. En vain. La voix de la colère porte désormais plus loin que celle du président sortant.
«Homophobe!», «Égalité!», « Sarko, ça suffit!»…C’est sous les sifflets et les huées que le représentant de Nicolas Sarkozy, Geoffroy Didier, secrétaire national de l'UMP et conseiller régional d'Ile-de-France, a été accueilli le samedi 31 mars au « Meeting LGBT (Lesbiennes, Gays, Bi et Trans) pour l’égalité ».