Gilets jaunes, six mois de révolte des oubliés

«Gilets jaunes»: Macron recule à contretemps

Alors qu’il dénonçait jusqu’à présent les errements de ses prédécesseurs, Emmanuel Macron a fini par céder à son tour à la pression des « gilets jaunes », en suspendant la hausse des taxes sur les carburants. La majorité se félicite des mesures annoncées, mardi, par Édouard Philippe pour « ramener l’apaisement ». Mais certains craignent déjà qu’elles ne soient insuffisantes.

Romaric Godin, Manuel Jardinaud et Ellen Salvi

Emmanuel Macron s’y refusait depuis le premier jour de son quinquennat. Les « gilets jaunes » l’auront finalement fait plier. Mardi 4 décembre, à l’issue d’une série de consultations avec les chefs de parti politique et d’une rencontre avec le groupe La République en marche (LREM) à l’Assemblée nationale, Édouard Philippe a annoncé la suspension pendant six mois de la hausse de la taxe carbone, de la convergence diesel-essence et de la hausse de la fiscalité sur le gazole entrepreneur non routier.

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