Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
En effectif réduit, les cabinets ministériels travaillent désormais en étroite relation avec une administration qu’Emmanuel Macron entend façonner à sa main. Parité, diversité, cursus, parcours politique et professionnel… Malgré les promesses de renouvellement, les personnages de l’ombre du gouvernement ressemblent à tous ceux qui les ont précédés.
Un an après l’attentat du 14-Juillet à Nice, qui a fait 86 morts, Christian Estrosi poursuit sa quête de « vérité », sans jamais répondre aux questions posées par les nombreux repérages du terroriste les jours précédant son crime, sous l’œil des caméras de vidéosurveillance de la ville. Personne n’avait alors réagi.
L’industriel et sénateur LR, condamné pour « blanchiment de fraude fiscale », a envisagé de se présenter aux sénatoriales sous les couleurs de LREM. Il s’est vu opposer une fin de non-recevoir : « Ne correspond pas à nos critères. » Finalement, il ne sera pas candidat.
Le discours de politique générale d’Édouard Philippe a permis de graver dans le marbre plusieurs promesses du candidat Macron. La plupart des mesures sont renvoyées à de futures discussions. Le premier ministre a obtenu une large confiance.
Le Président a réuni en grande pompe les parlementaires pour fixer « le cap » de son mandat. Soit une heure et demie de discours sans autre annonce que la confirmation de ses promesses institutionnelles. Dehors à Versailles, et place de la République à Paris, communistes et insoumis ont manifesté.
Le séminaire qui s’est tenu ce week-end à Nancy a permis aux ministres novices de profiter d’une formation accélérée avant les premières questions au gouvernement. Il a surtout offert à Édouard Philippe l’occasion de s’éloigner momentanément de la figure écrasante d’Emmanuel Macron.
Fort d’un groupe de députés qui lui doivent tout, Emmanuel Macron apparaît comme le vrai patron de la majorité. À une semaine de son discours de politique générale, le premier ministre Édouard Philippe va devoir trouver son espace.
François Bayrou et Marielle de Sarnez ont annoncé mercredi matin qu’ils quittaient le gouvernement. Le départ de Sylvie Goulard du ministère de la défense, en raison de l’enquête préliminaire visant le MoDem, a jeté une lumière crue sur la situation « intenable » dans laquelle se trouvait le ministre de la justice… inquiété par la justice. Un remaniement ministériel est attendu dans la journée de mercredi.
En gagnant 350 des 577 sièges que compte l’Assemblée, LREM et ses alliés du MoDem ont offert à Emmanuel Macron la majorité absolue sur laquelle il n’osait parier il y a encore quelques mois. « La victoire est claire et elle nous oblige », a affirmé le premier ministre, face à une abstention historique (57,36 %).
Face au raz-de-marée de La République en marche et aux candidats LR ou PS « Macron-compatibles », droite et gauche peinent à définir leurs futures marges de manœuvre. L’exécutif assure que le futur groupe LREM jouera aussi les « contre-pouvoirs ».
Emmanuel Macron devrait conquérir une très large majorité absolue à l’Assemblée. Les six ministres candidats sont qualifiés pour le second tour. Les députés de la majorité, novices pour beaucoup, lui devront tout.
Gauche, droite, écologistes, majorité présidentielle : Mediapart passe en revue les lignes de force de ce premier tour des législatives, dimanche 11 juin.
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L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».
« Gecina, découpeurs en série, Gecina, expulseurs en série, venez discuter avec nous ! », scandaient ce mardi 17 avril, les dizaines de locataires venus manifester place de la Bourse, à Paris, contre la vente à la découpe de leur immeuble par le bailleur privé Gecina.
L’UMP persona non grata dans les réunions sur l’égalité des droits ? La question mérite d’être posée au regard de l’accueil réservé aux représentants du candidat Sarkozy lors des récents rendez-vous sur le sujet. Sifflés, hués, ces derniers ont, à chaque fois, tenté de défendre la position de leur candidat sur le terrain des discriminations face à des salles électrisées. En vain. La voix de la colère porte désormais plus loin que celle du président sortant.
«Homophobe!», «Égalité!», « Sarko, ça suffit!»…C’est sous les sifflets et les huées que le représentant de Nicolas Sarkozy, Geoffroy Didier, secrétaire national de l'UMP et conseiller régional d'Ile-de-France, a été accueilli le samedi 31 mars au « Meeting LGBT (Lesbiennes, Gays, Bi et Trans) pour l’égalité ».