Journaliste et responsable du pôle politique de Mediapart.
En charge de l’animation de la couverture éditoriale sur les extrêmes droites. Pour nous écrire : extremedroite@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
En défendant Richard Ferrand, mis en examen dans l’affaire dite des Mutuelles de Bretagne, le gouvernement et la majorité renient leurs déclarations passées sur les « exigences éthiques » qui avaient guidé la campagne de Macron et le début de son mandat.
Les amendements visant à autoriser une femme, engagée dans une démarche de PMA avec son conjoint, à la poursuivre après le décès de celui-ci, ont été rejetés en commission. Le sujet a déjà traversé des décennies de débats parlementaires, scientifiques et éthiques. Il ressurgira dans l’hémicycle.
Le député LREM n’a pas seulement profité de frais de bouche exorbitants dans ses fonctions locales. Il s’est aussi fait rembourser deux fois de nombreux repas copieux en 2016 et 2017. L’ancien président de la commission de la défense à l’Assemblée nationale, proche d’Emmanuel Macron, adressait un ticket de caisse à la mairie de Fresnes, et une copie de ce même justificatif à une Société d’économie mixte de Fresnes (la Semaf), qu’il présidait. Le tout aux frais de ses administrés.
Pendant deux jours, la Macronie s’est réunie à Bordeaux, où elle a multiplié les ateliers et les appels à la « bienveillance ». Mais à six mois des municipales, les désaccords entre LREM et ses partenaires restent nombreux. Et ce, d’autant plus que le parti présidentiel exclut toute réflexion sur le fond politique.
En ouverture du « Grenelle contre les violences conjugales », le premier ministre a annoncé la désignation de procureurs « référents » et l’expérimentation de chambres d’urgence. Sans pour autant débloquer les moyens espérés par les associations. 101 féminicides ont été commis depuis le début de l’année.
Emmanuel Macron a fini par proposer, mercredi 28 août, le nom de l’ancienne eurodéputée du MoDem Sylvie Goulard pour la Commission européenne. Un choix tardif qui surprend, alors que l’affaire qui l’avait contrainte à démissionner du gouvernement n’est toujours pas réglée.
Après une rentrée catastrophique en 2018, Emmanuel Macron a attaqué celle de 2019 en se plaçant au centre du jeu international. L’exercice du G7 de Biarritz a été unanimement salué par la presse française, qui a présenté cette séquence comme un « succès ». Sur le fond des dossiers, pourtant, rien n’a changé.
Pour ne « céder aucun centimètre à Mediapart » et maintenir François de Rugy au gouvernement, Emmanuel Macron s’est d’abord retranché derrière le droit. Mais face aux retours catastrophiques du terrain et malgré un risque pénal faible, l’exécutif a fini par régler son problème… politique.
Le traité de libre-échange conclu entre l’Union européenne (UE) et le Canada arrive à l’Assemblée nationale, mercredi 17 juillet. Forts du soutien des agriculteurs et des écologistes, tous les groupes d’opposition, sans exception aucune, ont fait savoir qu’ils voteront contre le projet de loi de ratification.
Juste avant les nouvelles révélations de Mediapart, François de Rugy est sorti de Matignon avec l’assurance de rester au gouvernement. À l’issue d’une séance d’explications, le premier ministre a annoncé une « inspection ». La majorité reste gênée.
Aucun cacique de LREM n’est monté au front pour défendre Rugy. En « off », plusieurs élus font part de leur panique face à une affaire qui tombe franchement mal après la crise des « gilets jaunes ». Pour l’heure, l’ancien président de l’Assemblée reste toutefois au gouvernement.
Le premier ministre a acté sèchement le retard pris dans la réforme des APL, qui aurait dû engendrer 900 millions d’économie. Renvoyée au 1er janvier 2020, elle est présentée par les ministres comme une mesure de « justice sociale ». Mais cache en réalité une politique du logement purement budgétaire.
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Six mois après les révoltes en Nouvelle-Calédonie, Mediapart est parti à la rencontre des indépendantistes kanak, en tribu, dans les quartiers populaires de Nouméa, mais aussi en « brousse », au nord de la capitale. Avec pour objectif de donner la parole à celles et ceux qui en sont d’ordinaire privés.
Mediapart lance « L’Œil de la recherche », une série de chroniques pour analyser les dynamiques des extrêmes droites françaises, européennes et mondiales. Loin des petites phrases, des coups de com’ et des bavardages.
Reportage, analyses, enquêtes... Dans le cadre du renforcement de sa couverture éditoriale sur les extrêmes droites, Mediapart a choisi d’investir deux postes d’observation dans lesquels elles sont au pouvoir : au gouvernement en Italie et à la tête de certaines municipalités dans le sud de la France.
Dans un contexte de plus en plus alarmant, Mediapart renforce encore sa couverture des extrêmes droites et lance une newsletter dédiée dans laquelle vous pourrez retrouver, chaque mois, nos enquêtes, nos reportages, nos analyses, mais aussi des rendez-vous inédits afin de casser la vitrine de la « normalisation ».
L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».