Journaliste et responsable du pôle politique de Mediapart.
En charge de l’animation de la couverture éditoriale sur les extrêmes droites. Pour nous écrire : extremedroite@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le bras de fer engagé par Emmanuel Macron sur les postes clefs de l’UE crispe les relations entre Paris et Berlin. Saluée par la presse hexagonale, la stratégie du président laisse pantois élus et commentateurs étrangers, qui soulignent le risque d’une crise institutionnelle et s’agacent de l’« arrogance » des Français.
Parmi les collaborateurs de l’Élysée ayant fini par « régulariser » leur situation en remplissant leur déclaration d’intérêts et de patrimoine, seul Alexandre Benalla est aujourd’hui poursuivi par la justice pour « non-accomplissement d’obligations déclaratives ». Dans les cabinets ministériels, contraints à des effectifs réduits, certains contournent encore les règles de transparence. Et passent sous les radars.
Philippe Pradal, le premier adjoint du maire LR de Nice Christian Estrosi, est convoqué le 11 octobre prochain devant le tribunal correctionnel pour prise illégale d’intérêts, dans le cadre d’une affaire de subventions révélée par Mediapart en 2015.
Le traité de libre-échange conclu entre l’Union européenne (UE) et le Canada, le Ceta, doit être examiné en conseil des ministres le 3 juillet, ouvrant la voie à un débat à l’Assemblée dans le courant du même mois. Alors que le dossier continue d’inquiéter, Mediapart a organisé un débat entre Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État au commerce, Édouard Bourcieu, de la Commission européenne, et Lora Verheecke, activiste anti-Ceta.
À l’issue du conseil européen, le président s’est réjoui d’avoir fait tomber le système de nominations aux postes clefs de l’Union. Mais il a été largement aidé par les sociaux-démocrates. Et il risque de payer encore longtemps le fiasco Nathalie Loiseau.
Faute d’accord entre les loyalistes, les membres du nouveau gouvernement de Nouvelle-Calédonie n’ont pas pu désigner de président. En attendant que la situation se décoince, les discussions sur l’avenir de l’archipel sont au point mort. Il reste 18 mois à l’État pour organiser un deuxième référendum.
Édouard Philippe a prononcé mercredi son deuxième discours de politique générale devant les députés. Après la crise des « gilets jaunes », l’exécutif avait promis un « acte II » du quinquennat. Le premier ministre a surtout confirmé qu’il s’agira d’une répétition de l’acte I, même si la PMA pour toutes, la réforme des retraites et une baisse des impôts sont annoncées.
Certains macronistes profitent de l’affaiblissement des partis d’opposition pour lancer des appels à rejoindre leurs rangs. Sous couvert de rassemblement, ils piétinent le pluralisme, écartent les contre-pouvoirs, et installent le RN comme unique alternative.
En remettant le sort des djihadistes français entre les mains de la justice irakienne, Paris a pris le risque de voir certains de ses ressortissants être exécutés, au mépris de ses principes fondamentaux. Emmanuel Macron écrivait pourtant en 2016 qu’« un pays n’a jamais surmonté une épreuve décisive en reniant les lois qui le fondent ni leur esprit ».
Face au repli des partis traditionnels, Emmanuel Macron se présente comme le pivot de la composition d’une nouvelle majorité au Parlement européen. Mais les inconnues sont encore nombreuses. Et rien ne dit que les eurodéputés qu’il a fait élire parviendront à peser dans les futures négociations.
Battu par le Rassemblement national de Marine Le Pen et Jordan Bardella, l’exécutif, qui avait fait de la première place de la liste « Renaissance » l’unique enjeu des européennes, assure avoir reçu « le message 5 sur 5 ». Pour y répondre, Emmanuel Macron a la solution : faire exactement ce qu’il avait prévu.
Les macronistes ont conclu leur douloureuse campagne, vendredi 24 mai au soir, à Paris. Pendant trois semaines, l’ensemble des ministres, poussés par un président de la République lui-même omniprésent, se sont mobilisés pour tenter de sauver la candidature de Nathalie Loiseau. Et leur place au gouvernement.
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Six mois après les révoltes en Nouvelle-Calédonie, Mediapart est parti à la rencontre des indépendantistes kanak, en tribu, dans les quartiers populaires de Nouméa, mais aussi en « brousse », au nord de la capitale. Avec pour objectif de donner la parole à celles et ceux qui en sont d’ordinaire privés.
Mediapart lance « L’Œil de la recherche », une série de chroniques pour analyser les dynamiques des extrêmes droites françaises, européennes et mondiales. Loin des petites phrases, des coups de com’ et des bavardages.
Reportage, analyses, enquêtes... Dans le cadre du renforcement de sa couverture éditoriale sur les extrêmes droites, Mediapart a choisi d’investir deux postes d’observation dans lesquels elles sont au pouvoir : au gouvernement en Italie et à la tête de certaines municipalités dans le sud de la France.
Dans un contexte de plus en plus alarmant, Mediapart renforce encore sa couverture des extrêmes droites et lance une newsletter dédiée dans laquelle vous pourrez retrouver, chaque mois, nos enquêtes, nos reportages, nos analyses, mais aussi des rendez-vous inédits afin de casser la vitrine de la « normalisation ».
L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».